Un membre de l’OMS souhaite organiser un « exercice de simulation » avant de mettre en œuvre le traité sur les pandémies


Une simulation de la prise de pouvoir imminente de l’OMS.

Un membre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a proposé de procéder à un « exercice de simulation » avant de mettre en œuvre deux instruments qui accroîtront considérablement les pouvoirs de l’agence internationale de santé non élue : le traité/accord international sur les pandémies et les amendements au Règlement sanitaire international (2005).

La proposition a été faite par un représentant du Conseil mondial de suivi de la préparation (GPMB), un organe de suivi et de responsabilité chargé de « garantir la préparation aux crises sanitaires mondiales », lors d’une table ronde stratégique organisée la semaine dernière par l’Assemblée mondiale de la santé (l’organe décisionnel de la réunion annuelle de l’OMS).

Le représentant du GPMB a déclaré qu’une simulation permettrait de « garantir » le succès du traité sur les pandémies et des amendements proposés au Règlement sanitaire international (RSI).

« Nous sommes convaincus que nous ne pouvons pas attendre la prochaine urgence pour savoir si l’accord sur la pandémie et les amendements au RSI fonctionneront bien », a déclaré le représentant. « Nous devons le savoir maintenant. Nous suggérons donc que les États membres, en collaboration avec d’autres parties prenantes clés, effectuent un exercice de simulation basé sur le projet d’accord et le projet d’amendements au RSI dans le courant de l’année. »

Selon le représentant du GPMB, cet exercice de simulation « donnera l’assurance de l’efficacité » de ces instruments, aidera à « identifier les lacunes qui subsistent » et « résoudra les points de désaccord qui subsistent ».

Le représentant a ajouté que cet exercice de simulation devrait avoir lieu avant l’adoption du traité sur la pandémie et des amendements au RSI. Ces deux instruments devraient être adoptés en mai 2024, ce qui laisse penser que l’exercice de simulation proposé aurait lieu au cours de l’année prochaine.

Collectivement, le traité sur la pandémie et les amendements proposés au RSI élargiraient considérablement les pouvoirs de l’OMS. Plus précisément, ces instruments donneraient à l’OMS de nouveaux pouvoirs pour cibler la « désinformation », développer ses systèmes de surveillance et mettre en place des passeports vaccinaux mondiaux et d’autres formes de suivi numérique.

Les efforts déployés par l’OMS pour étendre ses pouvoirs par le biais de ces instruments se sont heurtés au refus des responsables politiques du monde entier, mais l’organisation continue d’aller de l’avant avec ses projets.

Bien que l’OMS soit une agence de santé non élue, ces deux instruments la reconnaissent comme « autorité de coordination » lors de certains types d’urgences sanitaires et, s’ils étaient mis en œuvre, ils auraient un impact sur la grande majorité des pays du monde. Le RSI s’applique déjà à 196 pays et toute modification s’appliquera à ces mêmes pays. Le traité sur les pandémies s’appliquera aux 194 États membres de l’OMS. Le traité et les amendements au RSI sont juridiquement contraignants en vertu du droit international.

La suggestion faite à l’OMS de procéder à un exercice de simulation ressemble étrangement au scénario qui s’est déroulé avant la censure de l’article du New York Post sur le portable de Hunter Biden, quelques semaines avant l’élection présidentielle américaine de 2020.

En septembre 2020, un mois avant la publication de l’article, des cadres de Facebook et de Twitter ainsi que plusieurs journalistes ont participé à un événement au cours duquel ils se sont entraînés à traiter les « faux » documents de Hunter Biden. Les plateformes technologiques qui ont participé à cet événement ont rapidement censuré la véritable histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden un mois plus tard, et de nombreux journalistes l’ont minimisée ou ignorée.

Lire aussi : L’Organisation mondiale de la santé se rapproche de l’élargissement de ses pouvoirs de surveillance grâce à un traité international sur les pandémies

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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