Enquêteurs : Pelosi est responsable de la défaillance de la sécurité le 6 janvier

La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, est responsable de la défaillance de la sécurité au Capitole américain le 6 janvier 2021, selon un rapport préliminaire publié par des enquêteurs qui révèlent que la police du Capitole était en sous-effectif, que le sergent d’armes de Pelosi a refusé de multiples demandes d’assistance de la Garde nationale émanant du Pentagone, que les agents étaient mal équipés et qu’ils n’étaient pas correctement formés.

Presque comme si elle voulait que ça arrive.

Le rapport complet des enquêteurs républicains Jim Banks et Rodney Davis ne devrait pas être publié avant quelques semaines, mais Banks et Davis ont déclaré que la tentative du comité hyperpartisan du 6 janvier de présenter un “point de vue biaisé comme s’il s’agissait d’un fait impartial” les a incités à publient leurs conclusions qui “aideront les Américains à comprendre l’étendue des fausses déclarations et des omissions du Comité”.

“Le Comité a menti et a fait de nombreuses affirmations non soutenues et contestées qui ont été reprises sans réfléchir par ses médias et ses alliés de la vérification des faits”, ont déclaré Banks et Davis.

The Federalist rapporte : Aucun membre nommé par les républicains ne siège au comité, et aucun droit des minorités n’a été accordé ou observé par le comité. Ces violations du règlement de la Chambre ont conduit le membre du comité de l’administration, le Rep. Rodney Davis, R-Ill, à annoncer qu’il y aura une enquête sur le comité J6 lui-même une fois que les Républicains auront pris le contrôle de la Chambre, comme ils devraient le faire après les élections de novembre.

Malgré les tentatives de la commission J6 de rejeter la responsabilité de l’émeute du Capitole sur l’ancien président Donald Trump et les partisans de l’intégrité des élections, les membres du GOP ont constaté que Pelosi, qui est responsable de la sécurité du Capitole selon le règlement de la Chambre et qui dirige la majorité démocrate depuis des années, a omis à plusieurs reprises de mettre en œuvre les améliorations nécessaires au système de sécurité du Capitole.

“Cette inaction a laissé le Capitole inutilement vulnérable”, ont noté Banks et Davis.

Banks et Davis ont cité un rapport après action de la police du Capitole montrant que le département des forces de l’ordre a réorganisé ses services de renseignement sans autorisation, ce qui l’a privé de “capacités de renseignement de source ouverte” essentielles et a entraîné des changements de personnel qui “peuvent avoir contribué à la tragédie” du 6 janvier.

À la lumière de ces informations, Banks et Davis ont ajouté que “l’unité de renseignement de l’USCP avait connaissance du potentiel de violence mais n’a pas réussi à communiquer adéquatement la menace ou à prendre les mesures nécessaires pour protéger le Capitole”.

Malgré ces lacunes, les républicains ont constaté que, même si le syndicat de l’USCP a largement voté qu’il n’avait pas confiance dans son superviseur de la division du renseignement, ce dernier a été promu chef intérimaire après l’émeute du Capitole.

Le chef de la minorité de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a choisi Banks et le représentant Jim Jordan pour représenter les républicains au sein de la commission l’année dernière, mais ils ont été rapidement écartés par la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, qui a laissé entendre que le GOP entraverait une “enquête complète” sur l’émeute du Capitole.

Aujourd’hui, Banks, Jordan, Davis et les deux autres républicains qui étaient sur le point de rejoindre la commission du procès fictif des démocrates avant que McCarthy ne les retire, mènent leur propre enquête sur l’effondrement de la sécurité du Capitole, qui passe en revue des informations auxquelles les personnes choisies par Pelosi pour mener le procès fictif n’ont pratiquement pas touché.

Dans une récente interview accordée à PBS NewsHour, M. Banks a fait remarquer que, malgré la collecte de plus de 100 000 pages de preuves, le comité J6 n’en a “offert qu’une toute petite partie au peuple américain”.

“N’oubliez jamais que ce comité restreint a déjà été pris en train de modifier des preuves. Ils ont dû s’excuser pour cela”, a déclaré Banks. “Il est déshonorant que ce ne soit pas un effort bipartisan pour donner au peuple américain les faits et les conclusions.”

Banks a critiqué à plusieurs reprises le comité trié sur le volet par Pelosi comme étant une “chasse aux sorcières politique” axée sur la diffamation des conservateurs, en particulier ceux qui expriment des inquiétudes quant à l’intégrité des élections, au lieu d’aller au fond des choses sur ce qui s’est réellement passé le 6 janvier.

“Les républicains se sont vu refuser le droit de participer de manière significative au procès spectacle des démocrates, mais comme vous le savez, nous menons tous les cinq notre propre enquête indépendante sur l’effondrement total de la sécurité au Capitole. Notre mission consiste à répondre à des questions simples sur ce qui s’est passé ce jour-là et que les démocrates ont ignorées”, ont déclaré Banks et Davis.

Les républicains se sont engagés à “lancer une enquête complète sur les actions de la commission spéciale et à demander des comptes à la présidente Pelosi” en cas de victoire des républicains à la Chambre des représentants lors des élections de novembre.

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