Nancy Pelosi déclare qu’il faut trouver un « équilibre » à la liberté d’expression


Entre la liberté d’expression et la “sécurité”.

Au lendemain d’une fusillade de masse à Buffalo, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, s’est rendue sur ABC pour plaider en faveur d’un “équilibre entre la liberté d’expression et la sécurité”. Elle n’a pas précisé comment cet équilibre pourrait être atteint, ni qui aurait le dernier mot pour le définir.

Semblant suggérer que la suppression de la liberté d’expression dans une certaine mesure (non précisée) serait la voie à suivre pour traiter les cas de violence extrême, cette responsable américaine a clairement indiqué que c’était une fois de plus les médias sociaux que les politiciens aimeraient voir modérer et censurer encore plus qu’ils ne le font actuellement.

S’exprimant dimanche, la démocrate s’est également plainte de l’impossibilité pour son parti de mettre en œuvre ses propositions de contrôle des armes à feu au Sénat, et a appelé à la “vigilance” de la population, encourageant les gens à dénoncer les autres aux autorités si quelqu’un est soupçonné d’être “sur la voie” de commettre des actes de violence.

Les entreprises de médias sociaux, quant à elles, devraient “s’occuper” de tout ce qui est classé comme extrémisme et le traquer, selon les commentaires de Mme Pelosi.

Le tireur de Buffalo, un jeune homme de 18 ans, est présumé avoir adopté l’idéologie de la suprématie blanche, et la mention par Mme Pelosi de la nécessité pour les plateformes sociales d’intensifier la surveillance de leur discours semble découler du fait que les enquêteurs pensent pour l’instant que certaines publications en ligne faisant l’éloge de précédentes fusillades de masse “pourraient être associées” au tireur. Il a également été signalé qu’un “manifeste” avait été mis en ligne avant l’incident mortel.

Le sentiment de Mme Pelosi concernant le rôle des médias sociaux a été repris par la gouverneure de l’État de New York, Kathy Hochul, qui a déclaré que les entreprises technologiques doivent être “tenues responsables” et doivent fournir l’assurance qu’elles “prennent toutes les mesures humainement possibles pour être en mesure de contrôler ces informations”.

Pelosi est depuis longtemps “en guerre” avec les médias sociaux, notamment lorsqu’elle a fait pression sur Facebook pour qu’il retire une vidéo éditée d’elle, que ses partisans de l’époque qualifiaient de “deep fake”.

Toujours en 2020, elle a incité les annonceurs à utiliser leur “formidable levier” pour forcer les entreprises de médias sociaux à augmenter le niveau de censure de ce qu’elle considère comme de la désinformation. À l’époque, les discours qui, selon Mme Pelosi, devaient être plus strictement contrôlés concernaient des sujets tels que les élections et le Covid.

Lire aussi : La « ministre de la vérité » de Biden a comparé la liberté d’expression à de la « poussière de fée »

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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1 réponse

  1. XRenaux dit :

    La liberté ne se divise pas, sinon c’est la dictature

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