Jeux olympiques de Paris 2024 : Une nouvelle ère d’IA et de surveillance biométrique


L’utilisation par les organisateurs des Jeux olympiques de Paris d’une surveillance alimentée par l’IA suscite des inquiétudes quant au respect de la vie privée et à l’augmentation des mesures de sécurité publique après la pandémie.

Il existe – et ce n’est pas qu’une évidence – un lien entre les précédents Jeux olympiques de Tokyo et l’événement qui se tiendra prochainement à Paris.

En 2020, les Jeux de Tokyo ont été reportés en raison de la pandémie.

La pandémie, justifiée ou non, avec les mesures adoptées par divers gouvernements et organisations dans le monde, a bouleversé la vie des gens, et les Jeux olympiques n’ont pas fait exception à la règle.

Pourtant, l’un des moments les plus instructifs de l’ère Covid est que la situation a souvent été utilisée comme une excuse très pratique pour introduire une pléthore de nouvelles politiques et technologies de surveillance de masse.

Celles basées sur l’IA et les données biométriques sont les plus importantes. Pour les grands événements sportifs et autres, ces technologies attendaient depuis un certain temps, mais la pandémie leur a véritablement donné une « dose de rappel » en ce qui concerne la politique publique, et même l’opinion.

Aujourd’hui, avec l’imminence des Jeux de Paris, nous voyons les graines semées pendant la pandémie continuer à pousser et à envahir lentement le sol au sens figuré.

Selon certaines informations, les organisateurs des Jeux olympiques de Paris ont achevé le deuxième test de surveillance des grandes foules par l’IA. Le fait même qu’il s’agisse de tests nous indique que les mesures sont nouvelles – mais la raison pour laquelle elles sont jugées nécessaires maintenant n’est pas très claire.

Quoi qu’il en soit, la réalité est que les autorités françaises ont décidé de déployer ce type de surveillance (« scanners corporels – pas de reconnaissance faciale » – apparemment).

Et ce, bien que les opposants à ce projet affirment qu’il peut permettre de paralyser les manifestations – ce à quoi le public français est enclin, mais ce que le gouvernement français est généralement pétrifié.

Mais revenons aux Jeux olympiques. La police française, ainsi que deux grandes sociétés de transport, la SNCF et la RATP, ont testé la technologie de surveillance.

Ils ont utilisé deux événements – un grand match du championnat de France de football à Paris et un concert des Black Eyed Peas – comme « cas d’essai ».

Ils ont ainsi « accédé aux images de 100 caméras », a déclaré la chaîne de télévision TF1.

Voici ce qu’en disent les médias : « Videtics, Orange Business, ChapsVision et Wintics » sont les sociétés impliquées, et ce qui a été signalé, ce sont « les mouvements de foule, les foules anormalement importantes, les objets abandonnés, la présence ou l’utilisation d’armes, une personne au sol, le feu et le non-respect des règles de circulation ».

Et maintenant, quelque chose de positif : « Des panneaux et des affiches ont été installés aux entrées et sorties des zones d’essai pour avertir les utilisateurs », a déclaré TF1.

Lire aussi : Le plan de l’UE pour la surveillance de masse des conversations privées a fait l’objet d’une fuite

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *