La Commonwealth Bank d’Australie commence à suivre les transactions et les relie à l’empreinte carbone
Enquêter sur les transactions pour favoriser le changement social.
La Commonwealth Bank (CBA) australienne a ajouté une nouvelle fonction à son logiciel de banque en ligne qui indique aux clients leur empreinte carbone en fonction de leurs dépenses mensuelles. Cette initiative fait suite à un partenariat entre la banque et CoGo, une société qui fournit des solutions de gestion de l’empreinte carbone.
Selon la banque, la moyenne nationale de carbone émis est de 1 280 kilogrammes, alors qu’un chiffre durable est de 200. La banque a prévu la possibilité de “payer une redevance” pour compenser l’empreinte carbone.
La CBA a déclaré qu’elle ne partageait pas ses données avec CoGo. Elle ajoute qu’à terme, les données seront ventilées en fonction de chaque transaction individuelle.
La banque calcule l’empreinte carbone d’une personne sur la base des transactions effectuées avec sa carte de crédit ou de débit.
“En combinant nos riches données clients et la capacité de CoGo, leader du secteur, à mesurer les émissions de carbone, nous serons en mesure d’offrir une plus grande transparence aux clients afin qu’ils puissent prendre des mesures concrètes pour réduire leur empreinte environnementale”, a déclaré Angus Sullivan, dirigeant du CommBank Group, dans un communiqué.
“Notre capacité de données permettra une plus grande personnalisation pour les clients en heures supplémentaires, y compris des informations plus granulaires sur leur empreinte carbone avec la possibilité de compenser des transactions individuelles.”
Il a ajouté : “Les clients ont plus que jamais la possibilité de prendre des mesures concrètes pour réduire et compenser leurs émissions. Qu’il s’agisse de l’achat de produits énergétiques propres via un prêt vert à 0,99 %, de l’accès à l’énergie renouvelable aux coûts de gros avec Amber ou de la possibilité pour les clients de compenser leurs transactions mensuelles via l’application CommBank en utilisant la technologie de CoGo.”
Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche
