La reine Máxima des Pays-Bas fait pression sur le G20 pour une carte d’identité numérique


Un mécanisme d’identification lié à la capacité d’effectuer des paiements.

Certains pourraient dire qu’à notre époque, les membres des familles royales d’Europe devraient être traités comme les enfants de l’Angleterre victorienne : vus, mais pas entendus.

Ils semblent toujours être assez calmes en Angleterre – du moins lorsqu’il s’agit de monnaie numérique, de crypto-monnaies et de questions connexes. Mais aux Pays-Bas, la reine Máxima est très active ces derniers temps et s’efforce de promouvoir vigoureusement les monnaies numériques des banques centrales (CBDC).

Il y a moins d’une semaine, lors d’une réunion consacrée à l’euro numérique à Bruxelles, Mme Máxima a fait un “plaidoyer passionné” en faveur de ces versions numériques controversées de la monnaie fiduciaire ; aujourd’hui, le public réuni à Bali pour le sommet du G20 a entendu à peu près la même chose.

Et selon les critiques, il s’agit en fait d’un appel à introduire “un système de crédit social basé sur le modèle chinois”.

L’expert financier Arno Wellens, est l’un de ces critiques. “Max veut introduire de la monnaie numérique programmable, soi-disant pour aider les pauvres. C’est un argument qui n’a pas de sens”, a écrit Wellens.

“Cette monnaie numérique de la banque centrale (CBDC) détruit notre vie privée. Bientôt, vous serez gouverné par une application, avec laquelle le gouvernement peut geler votre vie en appuyant sur un bouton.”

Le premier ministre et le ministre des finances du pays de la reine Máxima étaient dans le public à Bali, participant à l’événement commercial B20 du sommet lors de la conférence du G20 – et que serait un rassemblement mondial sans la participation du leader du Forum économique mondial, Klaus Schwab, qui était également présent.

De manière quelque peu amusante, bien que peut-être plus inquiétante – étant donné son statut de source d’information “réputée”Reuters a rapporté les remarques de Máxima dans un tweet qui affirmait que la “crypto” avait un nouvel adepte royal.

Mais les CBDC – qui, comme leur nom l’indique, sont contrôlées par les gouvernements et les banques centrales et dont les partisans voudraient qu’elles soient liées aux identités numériques des personnes du monde entier dans un réseau plutôt dystopique – sont une “bête” très différente de ce que l’on appelle les crypto-monnaies, dont le titre de gloire est précisément la décentralisation et la “libération” des autorités financières centrales.

La Reine cite l’Inde comme un bon exemple de combinaison de l’identité numérique avec la fonctionnalité de paiement et l’accès aux services sur une seule plateforme.

Pour la Reine Máxima, les parties prenantes, telles que les banques, les entreprises, les gouvernements et les institutions financières, ont une tâche importante à accomplir pour mettre en place l’infrastructure numérique.

La reine Máxima peut être vigoureuse dans sa “propagande” des CBDC, comme certains le verront sans doute, mais elle n’a rien de particulièrement original ou inspirant à dire lorsqu’elle les présente aux élites, et par extension aux masses qu’elles contrôlent.

Elle parle de “se rassembler, de se donner la main, d’un accès pour tous” – et ses discours de kumbaya insinuent que les vrais problèmes brûlants du monde, comme l’inflation galopante, ainsi que les agendas favoris comme le changement climatique et le Covid, peuvent tous être résolus grâce à une nouvelle “infrastructure financière numérique”.

Máxima est particulièrement impressionnée par ce qui se passe actuellement en Inde, où, selon les rapports, “les cartes d’identité numériques (sont combinées) avec une interface de paiement et des services aux parties prenantes sur une plateforme facilement accessible”.

Lire aussi : L’UE ignore les critiques et prévoit une carte d’identité numérique pour 2024

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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