Le sommet du G20 entend des appels en faveur d’un passeport numérique mondial pour la santé


À temps pour la “prochaine pandémie”.

L’Indonésie vient d’accueillir le sommet du G20 de cette année, et lors de l’un des événements de cette semaine, le Business 20 (B20), le ministre de la santé du pays a annoncé que les pays participants s’étaient mis d’accord sur un passeport numérique pour la santé.

Il s’agirait de “certificats numériques utilisant les normes de l’OMS”, a précisé le ministre Budi Gunadi Sadikin, ajoutant que le G20 devrait travailler à l’élaboration d’un “cadre mondial” qui permettrait aux membres d’émettre des certificats numériques à utiliser “lors de la prochaine pandémie”.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) des Nations unies ayant apparemment reçu l’“onction” de ce groupe particulier de pays pour diriger la formulation et la normalisation du cadre pour tout le monde, il sera utilisé pour savoir si une personne a été vaccinée ou testée.

Lorsque la Covid a frappé pour la première fois il y a plusieurs années, les gens du monde entier ont eu la chance d’entendre souvent des responsables de la santé et d’autres responsables la décrire comme un événement “unique au siècle” – mais maintenant, il semble que “la prochaine pandémie” soit traitée comme si elle était juste au coin de la rue.

Les cyniques diront que le but de cette rhétorique est surtout de s’assurer que la numérisation, en particulier des données personnelles et de l’identité, est promue par tous les moyens et sous tous les aspects que les élites mondiales peuvent trouver.

Lorsque le responsable indonésien a parlé d’un certificat numérique “reconnu par l’OMS”, il a déclaré qu’il serait utile lors de la prochaine pandémie pour permettre au moins “une certaine circulation” des personnes au lieu d’arrêter complètement le monde.

Ces déclarations s’inscrivent dans le droit fil des efforts déployés récemment par le pays pour “améliorer” l’architecture sanitaire mondiale.

Le président Joko Widodo a également évoqué les pandémies du futur et la nécessité de mettre en place et de contribuer au nouveau Fonds de lutte contre les pandémies, destiné à financer le dispositif de vaccination.

À en juger par les déclarations du président, les États du G20 ont réussi à obtenir le soutien de non-membres pour ce fonds. À ce jour, 15 pays et trois institutions y ont contribué pour un montant total de 1,4 milliard de dollars.

Mais la vision de M. Widodo est beaucoup plus ambitieuse : quelque 31 milliards de dollars seront nécessaires chaque année pour “prévenir les pandémies”, aurait-il déclaré, étayant ces chiffres en citant une étude de l’OMS.

Parmi ceux qui se sont engagés à contribuer au fonds figurent des pays comme l’Arabie saoudite et l’Australie, tandis que le Canada mettra de côté 750 millions de dollars “pour le financement d’infrastructures, d’initiatives écologiques et d’initiatives liées au vaccin COVID-19”.

Lire aussi : Le « traité mondial sur la pandémie » prévoit un système de passeport et de carte d’identité numérique universel et obligatoire

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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