L’aéroport de Dallas Love Field utilise des robots pour scanner les voyageurs non masqués


Dystopique.

À l’aéroport Love Field de Dallas, des robots de deux mètres de haut recherchent les voyageurs non masqués et les voitures garées depuis trop longtemps. Cette technologie suscite des inquiétudes chez les défenseurs de la vie privée.

Les robots, baptisés SCOT (security control observation towers), ont été placés à deux endroits, l’un près des points de contrôle de sécurité et l’autre près de la zone de retrait des bagages. L’objectif est de déterminer si les systèmes robotiques peuvent aider les voyageurs à se déplacer dans l’aéroport et avertir ceux qui enfreignent les règles.

Les robots sont dotés d’un écran tactile que les gens peuvent utiliser pour trouver des directions et d’autres informations. Ils sont également dotés d’une technologie capable de détecter si une personne porte un masque et d’avertir les passagers qui sont restés garés trop longtemps, une capacité rendue possible par un lecteur de plaques d’immatriculation.

Si quelqu’un enfreint les règles, le SCOT émet un avertissement verbal dont la gravité et le volume augmentent si la personne ne s’exécute pas. La machine peut appeler la sécurité de l’aéroport et la police.

Un porte-parole de l’aéroport a déclaré au Dallas Morning News : “Les unités font actuellement des annonces programmées et basées sur la détection à l’intention de nos passagers et visiteurs. Certaines d’entre elles visent à réduire l’encombrement des véhicules à notre bord en utilisant la reconnaissance des plaques d’immatriculation et à accroître le respect des masques fédéraux en utilisant la technologie de reconnaissance faciale, tandis que d’autres fournissent des informations standard.”

Une telle technologie soulève des inquiétudes quant au respect de la vie privée chez les défenseurs de la vie privée.

“Il est inquiétant qu’un aéroport ait installé un nouveau système d’intelligence artificielle”, a déclaré Adam Schwartz, avocat de l’organisation de défense de la vie privée Electronic Frontier Foundation. “Cela soulève beaucoup de questions sur ce que fait cette technologie.”

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Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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