Meta demande aux utilisateurs d’envoyer leurs photos intimes pour éviter le « Revenge Porn »


Meta a trouvé une idée pour empêcher que vos photos et vidéos explicites soient utilisées comme “revenge porn” sur Facebook et Instagram.

Meta, qui possède Facebook et Instagram, s’est associé à une association britannique à but non lucratif pour construire un outil qui vous permet de soumettre vos photos les plus intimes à un site web central afin qu’elles soient reconnues puis retirées de plusieurs plateformes.

Dans un billet de blog publié jeudi, Meta a déclaré : l’outil est destiné aux “adultes de plus de 18 ans qui pensent qu’une image intime d’eux pourrait être partagée, ou l’a déjà été, sans leur consentement”.

RT rapporte : La nouvelle plateforme, que Meta a développée en collaboration avec la UK Revenge Porn Helpline et 50 autres ONG, vise à empêcher la publication de “revenge porn”, plutôt que de simplement supprimer les fichiers délicats après leur mise en ligne.

Les utilisateurs concernés sont invités à soumettre des photos ou des vidéos d’eux-mêmes nus ou en train de faire l’amour à une base de données par l’intermédiaire du site web StopNCII.org (Stop Non-Consensual Intimate Images).

Les hashtags spéciaux, ou “empreintes numériques”, sont ensuite attribués à ces matériels par l’outil, et peuvent être utilisés pour détecter instantanément et freiner les tentatives de mise en ligne par les auteurs.

Meta a déclaré que le système avait été développé “en tenant compte de la confidentialité et de la sécurité à chaque étape”. Seuls les hashtags sont partagés avec StopNCII.org et les plateformes technologiques participant au projet, tandis que les images et les clips explicites ne quittent jamais l’appareil de l’utilisateur et restent “en toute sécurité en possession du propriétaire”, a-t-elle assuré.

Le nouvel outil représente “un changement radical dans la manière dont les personnes victimes d’abus d’images intimes peuvent se protéger”, a insisté Sophie Mortimer, responsable de Revenge Porn Helpline.

Mais la question reste de savoir si les gens seront prêts à l’utiliser, compte tenu de la mauvaise réputation de Meta en matière de gestion des données des utilisateurs.


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