Un QR code comestible pourrait être la pilule du futur


Des chercheurs de l’Université de Copenhague ont mis au point une nouvelle méthode de production de médicaments.

Ils impriment des médicaments sous forme de QR codes sur un matériau comestible.

Selon les chercheurs, la production peut être adaptée à chaque patient et offre une protection potentielle contre les mauvais médicaments et les faux médicaments.

Au cours des cent dernières années, les chercheurs n’ont cessé de repousser les limites de nos connaissances en matière de médecine et de la façon dont les différents corps peuvent y réagir différemment. Cependant, les méthodes de production des médicaments ne se sont pas encore éloignées de la production de masse. De nombreuses personnes atteintes d’une maladie donnée reçoivent le même produit contenant la même quantité d’un composé actif.

“Cela permet d’adapter le médicament en fonction du patient qui le reçoit.” – Natalja Genina

Cette production pourrait bientôt appartenir au passé. Dans une nouvelle étude, des chercheurs de l’université de Copenhague et des collègues de l’université Åbo Akademi en Finlande ont mis au point une nouvelle méthode de production de médicaments. Ils produisent un matériau blanc comestible. Là, ils impriment un QR code composé d’un médicament. “Cette technologie est prometteuse, car le médicament médical peut être dosé exactement comme on le souhaite. Cela permet d’adapter le médicament en fonction du patient qui le reçoit”, explique Natalja Genina, professeur adjoint au département de pharmacie.

Potentiel de réduction des erreurs de médication et des faux médicaments

La forme d’un QR code permet également de stocker des données dans la “pilule” elle-même. “Il suffit de faire un scan rapide pour obtenir toutes les informations sur le produit pharmaceutique. En ce sens, cela peut potentiellement réduire les cas de mauvaise médication et de faux médicaments”, explique Natalja Genina.

Les chercheurs espèrent qu’à l’avenir, une imprimante ordinaire sera en mesure d’appliquer le médicament selon le modèle d’un code QR, tandis que la matière comestible devra être produite à l’avance pour permettre la production à la demande de médicaments à proximité des utilisateurs finaux. “Si nous parvenons à appliquer cette méthode de production à des imprimantes relativement simples, elle pourra permettre la production innovante de médicaments personnalisés et repenser l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement”, explique le professeur Jukka Rantanen, du département de pharmacie. Les chercheurs travaillent maintenant à affiner les méthodes de cette production médicale.

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Source : Healthcare in Europe – Traduit par Anguille sous roche


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