Un lycée woke de Chicago lance un système de notation basé sur la race pour « égaliser les résultats des tests »

Dans le cadre d’un nouveau programme “antiraciste”, un lycée “woke” de Chicago oblige les enseignants à noter les élèves noirs plus haut que leurs homologues blancs.

Les administrateurs de la Oak Park and River Forest High School exigeront des enseignants, l’année prochaine, qu’ils adaptent leurs échelles de notation en classe pour tenir compte de la couleur de peau de leurs élèves.

Selon West Cook News :

Les membres du conseil scolaire ont discuté du plan intitulé “Transformative Education Professional Development & Grading” lors d’une réunion le 26 mai, présenté par la surintendante adjointe pour l’apprentissage des élèves, Laurie Fiorenza.

Dans le but d’égaliser les résultats des tests entre les groupes raciaux, l’OPRF va ordonner à ses enseignants d’exclure de leurs évaluations de notation les variables qui, selon lui, nuisent de manière disproportionnée aux notes des élèves noirs. Ces derniers ne pourront plus être pénalisés pour avoir manqué la classe, s’être mal comportés à l’école ou ne pas avoir rendu leurs devoirs, selon le plan.

“Les pratiques traditionnelles de notation perpétuent les inégalités et intensifient le manque d’opportunités”, peut-on lire sur une diapositive de la présentation PowerPoint décrivant sa raison d’être et ses objectifs.

Le plan préconise ce que les dirigeants de l’OPRF décrivent comme “une notation basée sur les compétences, éliminant les zéros du carnet de notes… encourageant et récompensant la croissance au fil du temps”.

Les enseignants reçoivent des instructions sur la manière de mesurer la “croissance” des élèves tout en gardant à l’esprit l’idéologie politique des dirigeants de l’école.

“Les enseignants et les administrateurs de l’OPRFHS poursuivront le processus nécessaire pour apporter des améliorations en matière de notation qui reflètent nos convictions fondamentales”, indique le plan, promettant d'”intégrer systématiquement des pratiques d’évaluation et de notation équitables dans tous les cours académiques et facultatifs” d’ici l’automne 2023.

[Les défenseurs des pratiques de notation dites “fondées sur l’équité”, qui visent à augmenter la moyenne générale des élèves noirs et à diminuer les notes des élèves asiatiques, blancs et hispaniques les plus performants, affirment que de nouveaux critères de notation sont nécessaires pour que les districts scolaires puissent remplir leur mission DEIJ, ou “Diversité, équité, inclusion et justice”.

“En formant les enseignants à éliminer les facteurs non académiques de leurs pratiques de notation et à reconnaître lorsque des préjugés personnels se manifestent, les districts peuvent signaler de manière proactive un engagement clair envers la DEIJ”, a déclaré Margaret Sullivan, directrice associée de l’Education Advisory Board, qui vend des services de conseil aux collèges et aux universités.

Mme Sullivan estime que la notation basée sur les tests traditionnels en classe et sur les résultats des devoirs est une “pratique dépassée” qui favorise les “préjugés inconscients”.

“Les enseignants peuvent involontairement laisser des facteurs non académiques – comme le comportement de l’élève ou le fait qu’il se soit présenté à la classe virtuelle – interférer avec leur évaluation finale des élèves…”, a-t-elle déclaré. “Les notes traditionnelles des élèves incluent des critères non académiques qui ne reflètent pas les gains d’apprentissage des élèves – notamment la participation et la remise des devoirs à temps.”

Rapport d’Information Liberation : La société de tests standardisés ACT a publié au début du mois un rapport documentant comment l’inflation sans fin des notes dans les lycées américains pourrait bientôt conduire à ce que chaque élève reçoive un 4.0.

“En comparant la race et l’origine ethnique des candidats aux tests ACT, nous avons constaté que l’inflation semble être plus importante pour les étudiants noirs que pour les étudiants hispaniques, blancs ou issus d’autres groupes raciaux ou ethniques”, a déclaré ACT.

“Le HSGPA est une mesure très peu standardisée de la réussite parce qu’il intègre non seulement la maîtrise du contenu ou la performance à une évaluation, mais aussi de nombreux autres facteurs, notamment l’effort, la participation et les impressions personnelles des éducateurs”, a déclaré ACT. “Dans le contexte des admissions aux universités, cela signifie que le 4.0 d’une école peut ne pas indiquer le même niveau de maîtrise du contenu qu’un 4.0 d’une autre école. Cela réduit l’utilité du HSGPA dans l’évaluation des candidats à l’université.”

C’est à ça que ressemble le “privilège blanc” ?

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