La NASA va étudier le sexe dans l’espace, essentiel à la vie sur Mars


Plusieurs scientifiques poussent la NASA à lancer des études sur la sexualité dans l’espace, alors que l’espèce humaine se prépare à s’installer sur la Lune et sur Mars dans les décennies à venir, rapporte Mic.

Une équipe d’universitaires canadiens a récemment publié une note de recherche intitulée “The Case for Space Sexology”. Selon eux, l’agence spatiale devrait étudier si les humains peuvent se reproduire en toute sécurité dans l’espace.

“Aucune recherche n’a exploré les relations intimes, ni l’expérience humaine des fonctions sexuelles et du bien-être, dans l’espace ou dans des analogues spatiaux, ni comment tout cela peut affecter la performance de l’équipage”, a déclaré à Mic Simon Dubé, un psychologue de l’Université Concordia.

L’évolution vers l’espace lointain et la colonisation de Mars, comme l’espère Elon Musk d’ici 2050, devrait inclure une discussion approfondie sur le sexe dans l’espace. Les études doivent porter sur l’amour, le sexe, les relations intimes et les impacts sur la vie humaine en apesanteur, car il faudrait sept mois aux astronautes pour se rendre sur Mars. Pendant des années, les effets de la microgravité sur le corps humain ont été étudiés en profondeur, mais le sexe a été ignoré.

“Nous nous préoccupons avant tout d’assurer la santé et la sécurité des membres d’équipage dans l’espace pendant de longues périodes”, a déclaré un représentant de la NASA à Mic.

“Si un besoin futur d’étude plus approfondie sur la santé reproductive dans l’espace était identifié, la NASA prendrait les mesures appropriées.” Mais, ont-ils ajouté, “nous ne sommes pas actuellement en train de chercher des propositions ou d’envisager un bureau de terrain ou de projet dédié à ce sujet.”

Le physicien et astronome John Millis, Ph.D., a déclaré à BuzzFeed qu’une érection masculine serait “difficile dans l’espace, bien que techniquement possible, ajoutant que des problèmes similaires pourraient affecter les femmes astronautes”.

“L’humidité vaginale pourrait être un problème car le fluide – comme la sueur et les larmes – aura tendance à s’accumuler à l’endroit de la sécrétion en l’absence de gravité. Cela n’empêcherait pas nécessairement l’excitation, mais j’imagine que ce serait inconfortable ou désagréable”, a ajouté M. Millis.

Avec la création d’organisations spatiales privées, comme SpaceX d’Elon Musk ou Blue Origin de Jeff Bezos, il pourrait être plus facile que jamais pour l’agence spatiale d’étudier le sexe dans l’espace. Même un “quickie” pourrait être examiné à bord du vaisseau spatial Virgin Galactic de Richard Branson.

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Source : Zero Hedge – Traduit par Anguille sous roche


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