Assa Traoré se prend les pieds dans le tapis du plateau de « Quotidien »


Invitée de l’émission « Quotidien », présentée par Yann Barthès sur TMC, Assa Traoré, devenue l’icône des manifestations contre la police, a été prise en flagrant délit de mensonge, jeudi 11 juin.

Une éventuelle récompense d’un gendarme mis en cause

Moment de malaise palpable sur le plateau de « Quotidien », lorsque Assa Traoré prend à partie la journaliste de l’émission, Salhia Brakhlia, pour un sujet diffusé quelques jours plus tôt. La journaliste corrigeait alors les propos de la sœur d’Adama Traoré affirmant que « la France était pire que les États-Unis. Dans l’affaire George Floyd, les policiers ont été limogés. En France, ils sont récompensés et médaillés par le ministre de l’Intérieur. »

Une première contre-vérité démontée par la journaliste qui précise, durant son sujet, que « les six gendarmes décorés en 2017 par le préfet », dans la ville où avait été interpellé Adama Traoré un an plus tôt, n’étaient pas ceux mis en cause dans sa mort. Assa Traoré a donc voulu s’expliquer avec la journaliste.

« Si vous aviez fait votre travail correctement… »

En bonne donneuse de leçons, la sœur d’Adama Traoré a tenté de piéger la journaliste. « Vous avez eu tort, madame, si vous aviez fait votre travail correctement… » a-t-elle débuté, avant de citer en exemple l’un des gendarmes qui aurait « eu une promotion… un travail où il a été promu ». Dans le viseur également, la visite du ministre de l’Intérieur en 2016, Bruno Le Roux, à la gendarmerie de l’Isle-Adam et celle de Bernard Cazeneuve à Beaumont-sur-Oise. « Ils vont venir récompenser, saluer les gendarmes mis en cause dans la mort d’Adama Traoré », a-t-elle ajouté.

Sauf que ces accusations seraient fausses. « Ce n’était pas une récompense, c’était une visite, les gendarmes mis en cause n’ont pas été médaillés comme vous l’aviez dit », assure Salhia Brakhlia. Pas convaincue, Assa Traoré a demandé des sources, mais s’est de nouveau pris les pieds dans le tapis. « Le ministère de l’Intérieur et les autorités compétentes », a répondu la journaliste. Le présentateur de l’émission, Yann Barthès, a alors conclu en déclarant : « On ne prend pas la parole de tel ou tel camp, on essaie de faire notre travail au mieux, correctement, et Salhia le fait correctement. »

Lire aussi : Affaire Adama Traoré : deux gendarmes étaient antillais

Source : Boulevard Voltaire


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3 réponses

  1. Max Planc dit :

    Quel dommage que l’on ait pas parlé du passé judiciaire de la famille Traoré car ces pseudos victimes qui passent leur temps à se lamenter devant les médias et qui veulent mettre la république à genou sont loin d’être irréprochables.
    A voir ici : https://twitter.com/i/status/1270972437199499264

    Les policiers et les gendarmes ne sont pas racistes mais anti-parasites tout comme la grande majorité des français.

    Question :
    Qu’est-ce qu’un parasite ?

    Réponse :
    C’est un être qui vit et prospère aux dépens de son hôte (ici c’est la France).
    Il coûte plus qu’il ne rapporte, qui exploite, tire profit sans rien rapporter, qui se pratique au détriment de la société.

    Max

  2. Flying dit :

    En effet, toutes ces personnes qui crient forts ont un passé judiciaire très lourd.
    Ce qu’ils veulent c’est la suppression de la police pour prendre le contrôle des quartiers.

    Quant aux donneurs de leçon, genre Yannick Noah ou des footballeurs de couleur, qu’ils n’oublient pas que ce sont les impôts des Français qui ont payé leur centre de formation et leur ont permis d’atteindre leur niveau de compétence.

    Les Français ont payé pour eux, comme ils continuent à payer pur tous les autres. Dons, Monsieur Noah, un peu de respect. Ceux qui ont payé de leurs poches votre formation et vous permis de devenir une star n’ont pas à descendre dans la rue pour réclamer et à plier le genou !

  3. marv38 dit :

    C’était une famille de dealers bien connue à Beaumont sur Oise. Adama Traoré était sorti de prison depuis 1 mois lors de son interpellation ( pour info il était même poursuivi pour viol par son co-detenu ). Les policiers étaient venus interpeller son frère, il s’est enfui car il avait 1300 euros en liquide sur lui et du cannabis. Il est mort d’un malaise cardiaque après une course poursuite rocambolesque avec 1ere arrestation puis fuite à nouveau, le tout dans la voiture de police. Il n’y a pas eu passage à tabac c’est pas vrai. La famille et son avocat sont malhonnêtes de profiter de l’affaire Georges Floyd et les journalistes stupides de se faire manipuler comme ça…

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