La fois où des Australiens ont été poursuivis pour avoir prétendu que les masques faciaux agissaient contre les virus

Les entreprises ont été condamnées à des amendes de 100 000 £ pour avoir fait cette déclaration pendant l’épidémie de SRAS.

Des Australiens qui ont essayé de vendre des masques chirurgicaux en prétendant qu’ils étaient efficaces contre les virus ont été menacés de poursuites et d’amendes massives par le gouvernement.

Oui, vraiment.

Un article intitulé “Farce mask: it’s safe for only 20 minutes” publié par le Sydney Morning Herald en 2003 expliquait que “les détaillants qui profitent des craintes de la communauté concernant le SRAS en exagérant les avantages pour la santé des masques chirurgicaux pourraient se voir infliger des amendes allant jusqu’à 110 000 dollars”.

L’article cite un expert en santé publique qui affirme que les masques sont largement inutiles pour arrêter la propagation des virus et pourraient même aggraver la situation.

“Ces masques ne sont efficaces que tant qu’ils sont secs”, a déclaré le professeur Yvonne Cossart du département des maladies infectieuses de l’université de Sydney.

“Dès qu’ils sont saturés par l’humidité de votre respiration, ils cessent de faire leur travail et transmettent les gouttelettes.”

Le professeur Cossart a déclaré que les masques devraient être changés toutes les 15 à 20 minutes pour être efficaces.

John Bell, de la Pharmaceutical Society of Australia, s’est fait l’écho de ses propos en déclarant que les masques n’offraient qu’un “avantage marginal” et que leur niveau de protection était essentiellement psychologique.

Cette histoire mérite d’être soulignée car, pendant la pandémie de COVID, le gouvernement australien a imposé l’un des confinements les plus stricts au monde et a utilisé l’obligation de porter un masque comme un outil brutal de contrôle de la population.

Comme nous l’avons souligné précédemment, les autorités de Melbourne ont utilisé des drones de surveillance de haute technologie pour attraper les personnes dehors qui ne portaient pas de masque.

Au plus fort de l’hystérie, il y a eu de nombreux cas de policiers australiens attaquant physiquement des personnes qui ne respectaient pas les règles de port de masque, y compris un incident où une femme a été étranglée par un policier.

Une autre vidéo montre une femme âgée arrêtée pour ne pas avoir porté de masque alors qu’elle était assise sur un banc dans un parc.

Dans un autre clip encore, on voit la police asperger de gaz poivré des préadolescents qui ne portent pas de masque.

Un autre clip montre un homme âgé souffrant d’une crise cardiaque présumée après avoir été arrêté par la police pour ne pas avoir porté de masque à l’extérieur alors qu’il faisait de l’exercice.

Au cours des premiers mois de la pandémie de COVID, les autorités sanitaires ont déconseillé le port de masques, pour ensuite faire volte-face lorsque le port du masque est devenu un outil psychologique pratique de contrôle de la population.

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