La Tchécoslovaquie va emprisonner les personnes ayant publié sur les médias sociaux des messages en faveur de l’invasion russe


“La liberté d’expression a aussi ses limites dans un État démocratique régi par la règle de droit.”

La République tchèque, un État membre de l’OTAN et de l’UE, a menacé ses citoyens d’une peine de trois ans de prison pour avoir exprimé leur soutien à la Russie dans l’invasion en cours de l’Ukraine.

Un communiqué de presse du procureur général du pays, Igor Stříž, indique : “Le bureau du procureur suprême estime nécessaire d’informer les citoyens que la situation actuelle associée à l’attaque de la Fédération de Russie contre l’Ukraine peut avoir des implications sur leur liberté d’expression.”

“La liberté d’expression a également ses limites dans un État démocratique régi par l’État de droit”, a ajouté le procureur général.

Il a poursuivi en expliquant que les personnes qui “publiquement (y compris lors de manifestations, sur Internet ou sur les réseaux sociaux) ont donné leur accord (accepté ou soutenu les attaques de la Fédération de Russie contre l’Ukraine) ou ont exprimé leur soutien ou fait l’éloge des dirigeants de la Fédération de Russie à cet égard, elles pourraient également s’exposer à une responsabilité pénale sous certaines conditions”.

Les nouvelles restrictions sont appliquées en vertu des mesures du code pénal, qui font de la remise en question, de la négation, de la justification ou de l’approbation d’un génocide un crime.

Le rapport de Radio Prague International explique que la violation du code pénal peut entraîner une peine de trois ans de prison. Mais le procureur général a admis qu’il serait difficile de porter des accusations.

Le compte Twitter officiel de la police tchèque a déclaré qu’elle surveillait les commentaires sur Internet concernant “les discussions approuvant l’invasion russe et les activités de l’armée russe”.

Lire aussi : La loi australienne qui rend les personnes responsables des liens vers des contenus diffamatoires aura un impact « dévastateur » sur la liberté d’expression si elle n’est pas annulée

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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1 réponse

  1. holanony dit :

    Déjà ce n’est pas la Tchécoslovaquie parce qu’elle s’est séparée en deux états Tchéquie et Slovaquie.
    On sait depuis belle lurette que la démocratie est un communisme bleu et le communisme est une démocratie rouge. Par contre,depuis la crise du c0v1d, l’Europe est une zone totalitaire.

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