Un fan obsédé traque une pop star japonaise en étudiant les reflets dans ses pupilles


La police japonaise a arrêté un homme soupçonné d’avoir agressé une jeune star de la pop dont il était obsédé, après avoir prétendument trouvé où elle habite en analysant ses photos de médias sociaux, en particulier les reflets dans ses pupilles.

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Hibiki Sato, un chômeur de 26 ans de Saitama, une ville au nord de Tokyo, a été arrêté pour avoir agressé Ena Matsuoka, une chanteuse pop de 21 ans du groupe Tenshi Tsukinukeni Yomi. On pense que Sato a réussi à réduire la zone de Tokyo dans laquelle vivait Mme Matsuoka en parcourant ses profils sur les médias sociaux, en agrandissant ses photos et en analysant les reflets de ses pupilles. Il a ainsi pu reconnaître des paysages de Tokyo et un arrêt de bus, qu’il a ensuite localisé en utilisant Google Street view. Certaines sources affirment que le harceleur présumé s’était même approché de l’étage où vivait Matsuoka en se basant sur les fenêtres et l’angle d’incidence de la lumière du Soleil sur ses yeux.

La police pense qu’après avoir localisé sa victime à Tokyo, Hibiki Sato a passé beaucoup de temps à la traquer et l’a finalement suivie depuis la gare routière jusqu’à son domicile, après un concert. Il aurait placé une serviette sur sa tête, l’aurait traînée dans un coin sombre, l’aurait jetée à terre et agressée. La chanteuse de 21 ans aurait été blessée au visage pendant la lutte.

Selon RT, Sato a avoué le crime le 17 septembre, date à laquelle il a finalement été arrêté, 16 jours après l’attaque qui aurait eu lieu. Il a admis qu’il était obsédé par Matsuoka et qu’il analysait les reflets dans ses yeux pour savoir où elle vivait.

Il n’est pas clair à quel point l’utilisation de photos à haute résolution est populaire parmi les cyberharceleurs, mais le journal japonais Tokyo Shimbun a averti ses lecteurs que même des photos prises à la légère pourraient révéler des indices pouvant aider quelqu’un à identifier l’emplacement de la photo. Il a également affirmé que le fait de faire le signe du V, comme le font de nombreux Japonais sur les photos, pourrait aider quelqu’un à voler leurs empreintes digitales. Cela semble un peu tiré par les cheveux… Mais l’analyse des reflets dans les pupilles de quelqu’un l’est tout autant.

Hibiki Sato a été inculpé pour son crime la semaine dernière.

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Source : Oddity Central – Traduit par Anguille sous roche


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