Le passeport canadien pour les vaccins fait l’objet d’une enquête fédérale sur la protection de la vie privée


Principaux problèmes de confidentialité.

L’application canadienne ArriveCan est l’une de ces mesures “temporaires et volontaires” de protection de la vie privée et d’intrusion dans la vie privée que les gouvernements ont rendu obligatoires à un moment donné et qu’ils s’efforcent maintenant de rendre permanentes.

Mais l’intention des autorités de continuer à rendre obligatoire l’utilisation de l’application pour les voyages bien après sa “date d’expiration” se heurte à une opposition de plus en plus forte, qui a maintenant donné lieu à une enquête officielle.

Une plainte déposée auprès du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada signifie que cet organisme enquête sur la manière dont ArriveCan recueille et utilise les informations personnelles. La source de la plainte n’a pas été révélée, étant donné que l’enquête est toujours en cours.

Depuis le lancement de l’application en 2020, les défenseurs de la vie privée se sont interrogés sur le type de données personnelles qu’elle recueille et sur la durée de conservation et de partage de ces données entre les entités gouvernementales.

Le commissaire à la protection de la vie privée a été invité pour la première fois à lancer une enquête sur ArriveCan en juin 2020, et deux mois plus tard, il a répondu que l’application ne présentait aucun problème à cet égard.

ArriveCan est par ailleurs connu pour ses problèmes techniques qui laissent trop souvent les Canadiens frustrés et bloqués dans les aéroports. Entre-temps, les touristes sont devenus plus réticents à se rendre dans ce pays, compte tenu des tracas. Mais les opposants espèrent que les plaintes axées sur la protection de la vie privée seront celles qui convaincront finalement le gouvernement canadien de supprimer ArriveCan.

Ironiquement, malgré les preuves de plus en plus nombreuses que l’application cause toutes sortes de désagréments (et qu’elle est peut-être un cauchemar pour la protection de la vie privée), le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a récemment tenté d’expliquer que son utilisation continue comme une mesure de “commodité”.

Ces affirmations sont contestées non seulement par des militants de la base mécontents des mesures restrictives introduites avec la pandémie, mais aussi par des responsables, tels que les maires des villes situées le long de la frontière entre les États-Unis et le Canada, et même le directeur de l’association de l’industrie du tourisme de ce dernier pays, qui exhortent les autorités à abandonner l’utilisation d’ArriveCan.

L’application peut être présentée comme un exemple évident du pire scénario que beaucoup ont mis en garde : Des mesures coercitives introduites sous le couvert de la nécessité de protéger la santé publique, pour se transformer en politiques et outils restrictifs permanents, avec un objectif toujours différent.

Lire aussi : Une personne âgée entièrement vaccinée est mise en quarantaine pendant 14 jours pour ne pas avoir utilisé l’application ArriveCAN

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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1 réponse

  1. Robert dit :

    Bon le control des Canadians don’t leurs statuts de vaccinations est un droits personnels depuis quand on demande ça seulement avec dictateur Trudeau.

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