La NASA a eu un briefing sur les ovnis avec un groupe de travail du département de la défense. Personne ne sait pourquoi

La vérité est ailleurs.

Plusieurs agences du gouvernement américain discutent des ovnis.

Le ministère de la Défense (DoD) a mis en place la Task Force UAP (UAPTF) en août 2020, créée pour “améliorer sa compréhension de la nature et des origines des [phénomènes aériens non identifiés]”, et en son premier mois de fonctionnement, l’organisation a tenu une réunion d’information avec la NASA pour discuter des ovnis dans un cadre sécurisé, selon un document obtenu par une demande de Freedom of Information Act (FOIA) initialement rapportée par The Black Vault.

En d’autres termes, il a été demandé à la NASA de discuter des ovnis, en plus de ses moyens terrestres et spatiaux d’observation des observations présumées, avec la nouvelle organisation du DoD dans une réunion virtuelle hautement sécurisée.

Et personne ne sait pourquoi.

Une nouvelle organisation gouvernementale a informé la NASA sur les ovnis

“Au cours de son travail, l’UAPTF a contacté des organisations à travers le DoD, la communauté du renseignement et le gouvernement américain”, a déclaré Susan Gough, une porte-parole du Pentagone, à The Black Vault. “Pour des raisons de sécurité, nous ne détaillerons pas les contributions d’organisations spécifiques au travail de l’UAPTF, ni les domaines discutés avec chaque organisation dans le cadre des enquêtes de l’UAPTF.” Gough est resté une voix inébranlable pour les commentaires du gouvernement américain sur les PAN ou les ovnis, et a fait cette déclaration après avoir travaillé avec la NASA pour rédiger une réponse complète. Tout cela pour dire que Gough parlait à la fois pour l’UAPTF et la NASA.

Cette déclaration est intervenue dans la foulée et en réaction à une conférence de presse du 2 juin au cours de laquelle l’administrateur de la NASA, Bill Nelson, et l’administrateur associé des sciences de la NASA, Thomas Zurbuchen, ont parlé des ovnis. L’affaire FOIA (21-HQ-F-00507) a demandé des courriels envoyés ou reçus par Zurbuchen, et a révélé une petite pile de documents, contenant une clarification spéciale que le public n’avait pas encore apprise : Le 13 septembre de l’année dernière, l’administrateur associé par intérim du Bureau des relations internationales interagences, Mike Gold, a envoyé un courriel de “mise à jour hebdomadaire” à plusieurs adresses, dont celle de Zurbuchen et de l’administrateur de la NASA, Jim Bridenstine, entre autres. Dans cette mise à jour, Mike Gold parlait d’un briefing à venir “à la demande de l’UAPTF”.

Tous les participants à une vidéoconférence “sécurisée” étaient nommés dans le document, y compris le directeur du programme de la station spatiale internationale (ISS) Joel Montalbano, l’ancienne administratrice associée aux affaires législatives Suzanne Gillen, la directrice de la division du contrôle des exportations et de la liaison interagences Margaret Kieffer, et Gold. Avant de travailler à la NASA, Gold a été employé par Bigelow Aerospace de 2003 à avril 2016. Cela le place dans l’entreprise lorsque Bigelow Aerospace Advanced Space Studies (BAASS), une filiale de son employeur de l’époque, aurait fait des recherches sur les observations d’ovnis pour la Defense Intelligence Agency (DIA). Ce programme s’appelait le programme d’application des systèmes d’armes aérospatiaux avancés (AAWSAP).

Les observations vérifiées d’ovnis pourraient transformer la science humaine

Oui, il y a beaucoup d’acronymes. Si vous voulez dire que c’est un obscurcissement intentionnel, nous ne confirmerons ni ne nierons cette possibilité. “La liste des organisations incluses dans le rapport de l’UAP au Congrès étaient celles qui ont fourni une contribution spécifique dans la préparation du rapport”, a déclaré Gough dans le rapport The Black Vault. “Ce n’était pas une liste exhaustive de toutes les organisations que l’UAPTF a contactées dans le cadre de son travail”, ce qui implique qu’il y a peut-être eu d’autres parties, comme la NASA, qui devaient être incluses dans le rapport, comme le suggère l’email. Mais la question demeure : pourquoi l’organisation naissante souhaitait-elle informer la NASA sur les ovnis ?

L’UAPTF a peut-être souhaité avoir accès aux données des systèmes embarqués de l’ISS, afin d’évaluer l’utilité de ses systèmes d’observation de la Terre pour les enquêtes en cours sur les ovnis signalés dans l’atmosphère. Le Pentagone ne le confirme pas, mais il ne l’a pas nié non plus : “Il convient de noter… que la National Aeronautics and Space Administration est une organisation ayant de vastes responsabilités scientifiques, notamment en matière de recherche atmosphérique, etc.”, indique le communiqué de Gough. “De telles informations sont essentielles pour comprendre pleinement l’environnement dans lequel les aviateurs de la Marine opèrent et les conditions qui ont pu être présentes lors d’une observation particulière.” En plus d’aider les évaluations d’ovnis atmosphériques, dont témoignent des vidéos virales depuis des années, l’organisation pourrait, du moins hypothétiquement, s’intéresser aussi à de prétendues observations d’ovnis capturées par des caméras équipées sur l’ISS.

“Grâce à nos satellites d’observation de la Terre, la NASA collecte de nombreuses données sur l’atmosphère terrestre, souvent en collaboration avec les autres agences spatiales du monde”, peut-on lire dans une réponse à la section FAQ en ligne de la NASA. “Bien que ces données ne soient pas spécifiquement collectées pour identifier les UAP ou les technosignatures extraterrestres (sic), elles sont accessibles au public et tout le monde peut les utiliser pour effectuer des recherches dans l’atmosphère. Bien que la NASA ne recherche pas activement les PAN, si nous en apprenons l’existence, cela ouvrirait la porte à de nouvelles questions scientifiques à explorer. Les spécialistes de l’atmosphère, les experts en aérospatiale et d’autres scientifiques pourraient tous contribuer à la compréhension de la nature du phénomène. L’exploration de l’inconnu dans l’espace est au cœur de ce que nous sommes”. En effet, la détection vérifiée et l’étude ultérieure des ovnis, qu’ils proviennent de la Terre ou d’une technologie extraterrestre, pourraient potentiellement transformer non seulement des sciences spécifiques comme la propulsion, la science des matériaux et l’ingénierie, mais aussi la façon dont nous nous conceptualisons, la science empirique et notre place dans l’univers. Nous n’obtenons pas les réponses aujourd’hui, mais que nous voulions croire ou non : La vérité est ailleurs.

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Source : Interesting Engineering – Traduit par Anguille sous roche