Le Royaume-Uni abandonne le vaccin pour les enfants de moins de 12 ans


L’UKHSA confirme que les vaccins Covid ne seront plus proposés aux enfants âgés de 5 à 11 ans, à l’exception de ceux appartenant à des groupes à risque clinique.

“Les bénéfices immédiats de la vaccination dans ce groupe d’âge sont susceptibles d’être faibles car les enfants sont peu exposés au risque d’infection par le COVID-19, et d’ici février 2022, presque tous les enfants de ce groupe d’âge auront déjà été infectés par le COVID-19”, peut-on lire dans une déclaration du gouvernement du 4 septembre.

Le communiqué précise également que l’infection due au variant Omicron est particulièrement bénin et que l’immunité conférée par les vaccins est de courte durée.

L’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) a déclaré que les enfants qui n’avaient pas atteint l’âge de cinq ans à la fin du mois dernier ne se verraient pas proposer de vaccination, conformément aux conseils publiés par le Comité conjoint sur la vaccination et l’immunisation (JCVI) du Royaume-Uni en février 2022. L’UKHSA a déclaré que l’offre de vaccins Covid aux enfants de cinq à onze ans en bonne santé avait toujours été conçue pour être temporaire.

Cette mesure s’inscrit dans une tendance constante des autorités sanitaires à adopter une approche plus prudente en ce qui concerne l’injection aux enfants de vaccins autorisés en cas d’urgence.

D’autres pays européens, comme le Danemark, ont déjà interdit le vaccin COVID pour les jeunes de moins de 18 ans.

Au Canada, les autorités sanitaires continuent d’encourager les parents à vacciner leurs bébés et leurs enfants, même si l’ancien président du Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) a admis le mois dernier que le COVID est moins mortel pour les enfants que la grippe.

Au début du mois, le Premier ministre Justin Trudeau a déclaré qu’il pourrait imposer davantage de restrictions au COVID cet hiver, à moins que 80 à 90 % de la population ne reçoive des vaccins “à jour”.

Auparavant, être pleinement vacciné au Canada signifiait avoir reçu deux doses d’un vaccin approuvé par Santé Canada. Le gouvernement fédéral canadien fait maintenant pression pour que les citoyens reçoivent régulièrement des rappels du COVID-19.

En septembre, le National Advisory Committee on Immunization (NACI) a annoncé que les Canadiens pourraient envisager de se faire vacciner tous les 90 jours.

“Un intervalle plus court, d’au moins trois mois, peut être justifié dans le contexte d’un risque épidémiologique accru ainsi que par des considérations opérationnelles pour le déploiement efficace du programme de vaccination contre le COVID-19 “, indiquait le 1er septembre le résumé d’une déclaration du Comité consultatif national de l’immunisation.


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