Les gaz d’échappement des voitures et le freinage intensif augmentent le risque de crise cardiaque, selon une étude


Les scientifiques avertissent désormais les conducteurs que les gaz d’échappement et les freinages trop brusques sont à l’origine d’un pic soudain de crises cardiaques.

Les fumées provenant des pots d’échappement des véhicules et causées par un freinage brusque augmentent considérablement le risque de crise cardiaque, selon une étude.

Les chercheurs ont examiné les liens entre la pollution atmosphérique due au trafic, telle que l’oxyde nitrique et les particules, et le nombre de crises cardiaques.

Dailymail.co.uk rapporte : L’oxyde nitrique (NO) provient de la combustion à haute température, notamment des moteurs diesel.

La combustion, l’abrasion des freins et des pneus et la poussière sont également des sources de particules nocives.

L’analyse de 18 000 Berlinois a révélé que des niveaux quotidiens plus élevés de NO augmentaient l’incidence des crises cardiaques.

Les fumeurs ne semblent pas affectés par le smog, peut-être parce qu’ils inhalent déjà des fumées toxiques, selon les experts.

Le professeur Sir Nilesh Samani, de la British Heart Foundation, a déclaré : “Ces résultats viennent s’ajouter aux preuves que l’air pollué est lié à un risque plus élevé de crise cardiaque chez les non-fumeurs.”

Au Royaume-Uni, jusqu’à 11 000 décès par an dus à des maladies cardiaques et à des troubles circulatoires pourraient être causés par la pollution atmosphérique.

Les résultats de cette étude seront présentés cette semaine à la Société européenne de cardiologie.

On a également constaté que les crises cardiaques diminuaient par temps chaud.

Chaque augmentation de 10°C de la température était associée à une incidence inférieure de 6 %.

L’étude a porté sur 17 873 patients ayant subi une crise cardiaque entre 2008 et 2014.

L’auteur de l’étude, le Dr Insa de Buhr-Stockburger, du registre des infarctus du myocarde de Berlin-Brandebourg (B2HIR), a déclaré : “La corrélation entre la pollution atmosphérique et les crises cardiaques dans notre étude était absente chez les fumeurs.”

“Cela pourrait indiquer que la mauvaise qualité de l’air peut en fait provoquer des crises cardiaques, car les fumeurs, qui s’auto-intoxiquent continuellement avec les polluants atmosphériques, semblent moins affectés par les polluants externes supplémentaires.”

Elle a ajouté : “L’étude indique que l’air pollué est un facteur de risque d’infarctus aigu du myocarde [crises cardiaques] et que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour réduire la pollution due au trafic et à la combustion.”

Le lien de causalité ne peut être établi par une étude d’observation.

“Il est plausible que la pollution de l’air contribue à l’infarctus du myocarde, étant donné que l’oxyde nitrique et les PM10 favorisent l’inflammation, que l’athérosclérose est en partie causée par des processus inflammatoires et qu’aucune association n’a été trouvée chez les fumeurs.”

Les maladies cardiaques et circulatoires sont à l’origine d’un décès sur quatre au Royaume-Uni, un homme sur huit et une femme sur 14 mourant de cette cause.

Chaque année, 80 000 personnes sont admises à l’hôpital en Angleterre après une crise cardiaque.


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1 réponse

  1. Guillaume P. dit :

    “Selon une étude”…
    Il me semble que l’occident terrorisé par tout ce qui bouge encore vaguement n’a pas besoin d’une pseudo-étude supplémentaire sur des “risques” dont la causalité n’est pas claire du tout, tellement il y a de facteurs complexes en jeu.
    .
    Comme pour les politiques “covid”, il n’y a pas d’étude sur les effets profondément mortifère des politiques anti-voiture ainsi que les politiques “vertes”. Pas un mot par exemple sur les polluants des centrales au charbon allemandes ni sur le retour massif et totalement prévisible à la combustion pour le chauffage.
    Seul la voiture, objet de liberté individuelle et de prospérité semble émettre des polluants.
    .
    Le passage d’un lien “possible” à un rappel du nombre total de décès nous indique clairement que les auteurs de l’article original voulaient juste enfoncer l’idée “voiture=crise cardiaque” chez les gens, bref, c’est la propagande et le terrorisme intellectuel habituel que vous ne devriez pas relayer car ça n’a absolument rien de scientifique.
    .
    Pour rappel, on trouve par exemple un lien très fort (94,71%) entre la consommation de fromage par tête et les chances de mourir entortillé dans ses draps ou la consommation de margarine et le taux de divorce dans le Maine (99,26%).
    Les corrélation dans le genre sont innombrables (voir “spurious correlation”), la vraie science c’est autre chose.

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