L’immigration provoque une fracture sociale grave


Un sentiment de chaos plane désormais sur le continent. Étant donné l’afflux de migrants à travers la Méditerranée orientale qui apporte plus de 3000 nouveaux arrivants chaque jour, au-dessus de toutes les autres vagues d’immigration de masse, le tissu même de la civilisation européenne se désintègre. Les liens traditionnels de solidarité et d’identité partagée s’effondrent. A la place, il y a des craintes bien justifiées sur le terrorisme, l’extrémisme, les coutumes étrangères et la misogynie sauvage.

Bien que la Grande-Bretagne ne fait pas partie du noyau de l’UE, nous allons vers la même révolution sociale que le reste de l’Europe. Le taux annuel d’immigration de notre pays est officiellement à 630 000, mais même ce chiffre étonnant est sans doute une sous-estimation étant donné que pas moins de 917 000 numéros d’assurance nationale ont été prodiguées aux étrangers l’année dernière.

Les liens traditionnels de solidarité et d'identité partagée s'effondrent

Les liens traditionnels de solidarité et d’identité partagée croulent

En effet, les Britanniques blancs sont maintenant minoritaires dans beaucoup de nos agglomérations urbaines, y compris Leicester, Slough et Londres, où près de 60% des naissances sont des migrants. Pourtant, même face à tous ces bouleversements – pour lesquels personne n’a jamais voté – les partisans de l’UE et de l’immigration de masse refusent d’admettre l’ampleur de leur échec. Au lieu d’abandonner leur idéologie meurtrière, ils se livrent à la propagande pour consolider leur projet.

La duperie, l’alarmisme, la sentimentalité et la distraction sont leurs armes choisies dans leur campagne pour détruire l’ordre social traditionnel. Et ils ne sont pas au-dessus de l’exploitation d’enfants à l’appui de leur cause. Ils l’ont fait en août dernier avec l’image de l’enfant syrien Aylan Kurdi trouvé mort sur une plage turque et qui a été utilisée avec le cynisme impitoyable pour galvaniser le soutien de public afin qu’il soit d’accord d’ouvrir les frontières au nom de la compassion.

Maintenant, dans le sillage de la colère du public qui augmente après la série d’agressions sexuelles commises en Allemagne et en Suède par des gangs de migrants, ce n’est pas une coïncidence si les pom-pom girls pour la révolution veulent changer l’orientation du débat médiatique vers les enfants.

Mais c’est un acte épouvantable de tromperie puisque selon les Nations unies, plus de 70% de ces migrants en Europe sont des jeunes hommes valides. Ils ne sont pas beaucoup à être de véritables réfugiés. Seulement la semaine dernière, le Vice-président de l’Union européenne Frans Timmermans a admis que 60% de l’afflux sont composés de migrants économiques d’Afrique du Nord. “Ce sont des personnes qui n’ont aucune raison de demander le statut de réfugié”, a-t-il dit.

Mais cela n’interrompra pas le chantage émotionnel. Donc les idéologies Pro-UE cherchent continuellement à décrire les migrants comme les victimes des “trafiquants de gens” (les passeurs), mais en vérité les contrebandiers sont un symptôme, non la cause, de la crise volontaire de l’Europe. Ils n’existeraient pas si des millions ne désiraient pas atteindre nos rivages. Beaucoup plus offensive est le goût de la brigade pro-immigration pour invoquer un parallèle entre les politiques de l’Allemagne nazie envers le peuple juif et le traitement actuel des migrants, comme les portes rouges des maisons des demandeurs d’asile à Middlesbrough.

Mais c’est une perversion morale désespérée. La grande majorité des migrants ne fuient pas la persécution du tout. On a donné aux réfugiés en Europe l’hébergement, la nourriture et le bien-être, à l’opposé du terrible sort subi par le peuple juif sous le Troisième Reich. Surtout, l’ironie grotesque des frontières ouvertes est que cela a conduit à l’importation en Europe d’une culture violemment antisémite du monde arabe et en Asie, ce qui explique pourquoi les attentats en Europe ont augmenté.

Seulement la semaine dernière, l'UE a admis que 60% de l'afflux est composée de migrants économiques

Seulement la semaine dernière, l’UE a admis que 60% de l’afflux est composée de migrants économiques

En fait, la brigade pro-immigration n’a pas de sens de la moralité du tout. C’est révélateur, ils étaient beaucoup plus indigné la semaine dernière à propos de la phrase légère de David Cameron “un tas de migrants” pour décrire les profiteurs à Calais et les agressions sexuelles brutales en Allemagne. Ils affirment de façon ridicule que l’adhésion à l’UE nous met “en sécurité”, alors que nous pouvons tous voir que la suppression des contrôles aux frontières par Bruxelles a apporté le djihadisme, les crimes violents, la guerre des gangs et des divisions sociales dans notre milieu.

La misère menaçante des camps de migrants à Calais et les émeutes à Douvres samedi sont des symboles jumeaux de la maladie que l’UE a infligé. Tout aussi vide que la revendication des europhiles disant que l’immigration massive a alimenté la prospérité. “La libre circulation est extrêmement bénéfique pour notre économie», a écrit Andy Burnham , en ignorant la réalité que l’immigration massive a poussé vers le bas le niveau de vie et a imposé un fardeau colossal sur l’infrastructure municipale.

L’UE ne peut pas défaire le gâchis épique qu’elle a fait. Parler à Bruxelles à propos de l’application d’un “frein de secours” sur la migration est dénué de sens. Toute l’existence de l’Union européenne est fondée sur l’abolition du patriotisme, des frontières, de l’autonomie et de la nation. Dans sa volonté de créer un super-État-multiculturel, elle nous a laissé sans défense contre l’afflux de migrants. Notre seul espoir d’échapper à cette crise est de voter pour notre sortie.

Source : Daily Express par Leo McKinstry


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