L’énigmatique sarcophage du dieu Horus découvert dans un ancien tombeau


Le tombeau vieux de 3 000 ans avec un sarcophage dédié au dieu du ciel de l’Égypte ancienne a été fouillé par les archéologues.

L’Égypte, terre des pharaons, des pyramides et des momies, continue de nous surprendre par la richesse de son histoire.

Dans une découverte récente, le Conseil suprême des Antiquités égyptiennes a révélé qu’un groupe d’archéologues a découvert les tombes d’anciens grands prêtres, ainsi que le sarcophage qui appartiendrait au dieu du ciel Horus, sur un site archéologique situé dans le Tounah el-Gebel, en Égypte.

Horus était l’une des divinités les plus importantes de l’Égypte ancienne, remplissant un certain nombre de fonctions, notamment celle de dieu de la royauté et du ciel.

La mission archéologique qui a fait la découverte a rapporté avoir fouillé jusqu’à 6 tombes avec 20 sarcophages. Certaines d’entre elles étaient gravées de hiéroglyphes.

Les chercheurs ont rapporté que les tombes partagées auraient été dédiées aux grands prêtres du dieu Thot et à des hauts fonctionnaires, appartenant au 15ème nome, une des anciennes divisions territoriales égyptiennes gouvernées par un gouverneur provincial.

Une image des sarcophages découverts lors de fouilles archéologiques. Crédit image : Ministère égyptien du tourisme et des antiquités / Facebook.

Cependant, outre les tombes, la découverte la plus notoire est celle des sarcophages de pierre dédiés à Horus, fils d’Isis et d’Osiris. Le sarcophage antique présente l’illustration de la déesse Nout déployant ses ailes comme un signe du cosmos de l’Égypte ancienne.

En plus des tombes et des sarcophages en pierre d’Horus, la mission archéologique a rapporté avoir découvert jusqu’à 10 000 ouchebtis – des figurines funéraires colorées – ainsi que 700 amulettes – dont certaines en or pur, en forme de scarabées, et une amulette en forme de cobra ailé.

La mission archéologique a également découvert plusieurs jarres canopes peintes et en pierre calcaire. Celles-ci étaient utilisées par les anciens Égyptiens pour stocker les organes des momifiés.

Une photographie montrant les figurines découvertes par les archéologues lors des fouilles. Crédit image : Ministère égyptien du tourisme et des antiquités / Facebook.

Leur but était d’aider le défunt à passer dans l’au-delà, ce qui était le but ultime. La mythologie égyptienne ancienne nous dit que le cœur du défunt serait pesé contre la vérité et la justice, ne permettant que le bien à la transition.

Les scarabées étaient associés au dieu soleil de l’Égypte ancienne, Khépri, ainsi qu’au processus de renaissance quotidienne.

Les anciennes traditions égyptiennes croyaient que le Soleil mourait la nuit et renaissait le matin sous la forme d’un scarabée, c’est pourquoi il était utilisé comme un symbole puissant dans l’au-delà.

Comme l’a révélé le Met Museum, dans l’Égypte ancienne, les amulettes étaient courantes et probablement peu coûteuses. Les pouvoirs magiques contenus dans chaque amulette étaient différents et on pensait qu’ils provenaient de leur forme, de leur inscription, de leur couleur et de leur matière, ainsi que des mots prononcés sur l’amulette.

Lors des pratiques funéraires, ils étaient placés parmi les bandages de la momie.

Parmi les amulettes découvertes par les archéologues, il y en avait une qui contenait ce qu’on appelle l’œil d’Horus. On pense que c’est l’une des amulettes les plus populaires et les plus utilisée dans l’Égypte ancienne. L’œil – qui était une fusion entre l’œil d’un humain et celui d’un faucon – honore Horus, l’ancien dieu du ciel, dont l’œil a été volé par Seth, le dieu de la guerre de l’Égypte ancienne, avant d’être restauré par Thot.

On pense que l’amulette représente la guérison et la régénération.

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Source : Curiosmos – Traduit par Anguille sous roche


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