Les « Vélociraptors de la Mer » montrent leurs techniques de chasse synchronisées dans une incroyable vidéo


C’est une belle journée pour apprécier de ne pas être la proie des orques.

Même les phoques qui vivent au sommet des grandes calottes glaciaires ne sont pas nécessairement à l’abri des groupes d’orques chasseurs. Crédit image : Juliette Hennequin, BBC One, Frozen Planet II

Ce n’est un secret pour personne que les orques sont des assassins entraînés (ce n’est pas pour rien qu’on les appelle des “tueurs de baleines”), mais une séquence du nouveau film Frozen Planet II nous rappelle à quel point ils sont doués.

On y voit un groupe synchronisé cibler un phoque qui, de toute évidence, pensait être à l’abri en dormant au sommet d’une énorme plaque de glace. Cependant, il semble que peu d’endroits soient sûrs lorsque des orques chassent en groupe.

La vie d’un groupe d’orques est un cycle perpétuel de chasse et d’alimentation. Lorsqu’elles sont à la recherche d’un repas, elles nagent en “espionnant”, c’est-à-dire qu’elles sortent de l’eau pour observer ce qui se passe sur la terre ferme.

Cette technique de recherche sophistiquée leur permet de repérer les phoques qui sont bien placés pour devenir leur repas, mais c’est un travail coûteux en calories. Cela signifie que les groupes d’orques en chasse doivent trouver beaucoup de nourriture pour que tous les membres du groupe soient suffisamment approvisionnés pour pouvoir partir à la recherche d’autres aliments, et ce sans tenir compte de l’accouplement ou de l’élevage des petits.

Par conséquent, une fois qu’un phoque se trouve dans la ligne de mire d’une bande d’orques, celles-ci ne vont pas abandonner facilement. C’est ce que démontre le film Frozen Planet II, réalisé par Sir David Attenborough et l’unité d’histoire naturelle de la BBC, en 4K UHD.

Lorsque deux orques aperçoivent un phoque, les éclaireurs appellent des renforts en émettant des vocalises. La bande se rassemble alors pour une attaque coordonnée, rappelant les scènes de chasse en meute des vélociraptors pour les ptérosaures dans Planète préhistorique (bien que certains soutiennent que nous ne savons pas avec certitude s’ils chassaient réellement de cette façon).

Le phoque enfermé dans le viseur des orques semble imperturbable, et qui pourrait le blâmer, assis sur une si énorme plaque de glace ? Mais hélas, ce n’est pas pour longtemps.

Les orques travaillent ensemble pour produire une vague sous-marine qui brise efficacement le grand flotteur de sécurité glacé du phoque. En brisant ainsi la glace en petits morceaux, les orques ont plus de chances de faire tomber le phoque à l’eau et de s’assurer un repas.

Des scènes sinistres montrent la matriarche espionnant à quelques mètres du phoque. Suivant son exemple, les membres du groupe travaillent ensemble pour pousser leur proie et son radeau de sécurité vers des eaux plus claires, où ils ont une bonne chance d’écraser le phoque et de le faire glisser dans l’eau.

Ils entourent ensuite le pauvre pinnipède de bulles pour le désorienter afin de pouvoir l’abattre en toute sécurité. La complexité de l’attaque est remarquable, non seulement pour la faune en général, mais aussi pour les orques, dont on ne connaît qu’une centaine d’individus pratiquant ces techniques à l’état sauvage.

Une adaptation incroyable pour survivre dans un monde où les proies sont rares, et qui vous soulagera certainement de ne pas être né phoque.

Lire aussi : Des images incroyables révèlent des orques chassant le prédateur le plus terrifiant de l’océan

Source : IFLScience – Traduit par Anguille sous roche


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