Avoir une attitude négative envers les vaccins augmente les effets secondaires


En France, 60,4 % de la population a reçu une primo-vaccination complète et une dose de rappel selon Santé Publique France.

Parmi eux, certains ont rapporté des effets secondaires après l’injection du sérum. Mais sont-ils liés au vaccin lui-même ou bien à la psychologie des individus ? Selon une étude publiée dans la revue JAMA Network Open, le fait d’avoir une attitude négative envers la vaccination pourrait augmenter le risque de souffrir d’effets secondaires.

Les effets secondaires favorisés par une mauvaise psychologie

Pour parvenir à leurs résultats, les scientifiques ont étudié les données de 1.678 adultes qui ont reçu une deuxième dose de vaccins contre la Covid-19 à base d’ARNm – Pfizer ou Moderna – en Allemagne, entre le 16 et le 28 août 2021. Ceux-ci devaient noter leurs symptômes de deux semaines avant de se faire administrer la dose jusqu’à sept jours après.

Résultats : les participants qui ne pensaient pas que le vaccin puisse leur apporter quelque chose de bénéfique ou, pire, ceux qui pensaient qu’il provoquait des effets secondaires néfastes avaient tendance à “rendre catastrophique les sensations corporelles bénignes qu’ils ressentaient au lieu de les normaliser”. D’autre part, ceux qui avaient déjà eu des expériences négatives avec d’autres vaccins signalaient davantage de douleurs et autres maux.

Les participants qui, avant la vaccination, souffraient d’anxiété, de dépression et d’autres facteurs psychosociaux ont davantage signalé des effets secondaires néfastes après la vaccination. À l’inverse, les personnes qui avaient des attentes positives par rapport au vaccin avaient peu d’effets secondaires.

Des effets psychosomatique et nocebo des vaccins

Ainsi, les chercheurs estiment qu’il y aurait donc bien un effet psychosomatique dans les effets secondaires générés par les vaccins, c’est-à-dire des symptômes physiques dont les causes sont essentiellement émotionnelles ou psychiques.

Les scientifiques parlent aussi d’effet nocebo des vaccins. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), il s’agit d’un “effet psychologique ou physiologique associé à la prise d’une substance inerte (comme une pilule de sucre ou une solution saline), qui n’a aucun effet pharmacologique documenté [mais qui] engendre des effets délétères pour l’individu”. Autrement dit, il y a une amplification des sensations corporelles ressenties.

« Les interactions clinicien-patient et les campagnes publiques de vaccination peuvent bénéficier de ces données en optimisant et en contextualisant les informations fournies sur les vaccins contre la Covid-19 », expliquent les chercheurs dans des propos rapportés par le Washington Times. « Les effets indésirables liés [à l’effet] nocebo pourraient alors être évités et l’acceptation globale du vaccin pourrait être améliorée. »

Lire aussi : Chercheur : « La peur et la désinformation peuvent provoquer des effets secondaires liés aux vaccins, comme des caillots sanguins et des crises cardiaques »

Source : MSN

Découvrez une formation gratuite sur la décentralisation pour sortir du système bancaire :

Cliquez sur l’image


Vous aimerez aussi...

3 réponses

  1. Patrick dit :

    Bref, c’est encore de la culpabilisation
    C’est toujours de votre faute !
    S’il y a une pandémie (imaginaire, mais les médias le disent) : c’est de votre faute.
    Si les hôpitaux sont pleins c’est de votre faute.
    Si vous avez des effets secondaires, c’est de votre faute.

    Jamais la faute des labos, jamais la faute de ceux qui ont supprimé les lits des hôpitaux, jamais la faute des corrompus.
    Eh bien, il va falloir que cela change !

  2. Nonosse dit :

    Puis-ce que l’on vous dit que c’est bon pour vous….

  3. herve_02 dit :

    lol – cet article est une daube. juste une daube.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *