Le congrès de Louisiane adopte un projet de loi interdisant les changements de sexe pour les mineurs, avec une majorité de veto

« On a beaucoup parlé de haine, mais qu’en est-il de ces enfants ? Qui serait stérilisé ? »

Le Sénat de Louisiane a adopté la loi HB 648 par 29 voix contre 10, lundi. Ce projet de loi interdit les bloqueurs de puberté, les hormones sexuelles croisées et la chirurgie pour les mineurs.

Le gouverneur de Louisiane, John Bel Edwards, devrait opposer son veto à ce projet de loi. Cependant, le projet de loi HB 648 a été adopté par les deux chambres législatives avec une majorité qui leur permet d’opposer leur veto. Le Sénat a besoin de 26 voix pour passer outre un veto, et la Chambre a besoin de 70 voix pour passer outre un veto ; le projet de loi HB 648 a obtenu 71 voix à la Chambre.

L’auteur du projet de loi, Gabe Firment, membre du Congrès de Louisiane, a déclaré au Post Millennial : « Grâce au soutien bipartisan du Sénat de l’État de Louisiane, nous nous rapprochons de la protection des enfants de Louisiane contre les procédures expérimentales de changement de sexe chimique et chirurgical. » Il a ajouté : « La loi HB 648 a été adoptée par les deux chambres de l’assemblée législative de l’État avec une majorité de veto, et le peuple de Louisiane a clairement fait savoir que nos enfants valent la peine qu’on se batte pour eux. »

« L’adoption de cette importante législation n’aurait pas été possible sans l’aide de courageux détransitionneurs, de courageux médecins et défenseurs de la Louisiane, ainsi que des parents et grands-parents de notre grand État », a conclu M. Firment.

Le sénateur Jay Morris, qui soutient la loi HB 648, a déclaré : « On a beaucoup parlé de la haine, mais qu’en est-il de ces enfants ? qui seraient stérilisés, qui prendraient des décisions pour eux-mêmes avant l’âge… nous ne les laisserons pas voter, signer un contrat, mais nous allons les laisser faire quelque chose d’irréversible… Au moins, un contrat peut être annulé. »

Le projet de loi HB 648 avait déjà fait l’objet d’une controverse après avoir été rejeté par la commission de la santé et du bien-être, le président de la commission, le sénateur Fred Mills (R), ayant voté avec les démocrates en faveur de la suppression du projet de loi. Selon le Washington Stand, le Sénat a voté par 26 voix contre 12 la décharge du projet de loi et sa réaffectation à la commission judiciaire avant de l’envoyer à l’assemblée.

Le Parti républicain de Louisiane a soutenu l’action dans un tweet, « HB 648 DOIT ÊTRE ENTENDU ! ». « Le Parti républicain de Louisiane soutient fermement l’action procédurale qui aboutira à un vote au Sénat sur le projet de loi 648 du député Gabe Firment. Cette législation interdirait la chirurgie de mutilation génitale sur les enfants mineurs en Louisiane. »

« Je pense que j’ai toujours cru, au plus profond de mon cœur, que la décision devait être prise par un patient et un médecin. Je crois aux médecins de Louisiane », a déclaré M. Mills à propos de son vote. « Je crois que les personnes qui sont agréées par le Board of Medical Examiners sont bien réglementées. Je crois au champ d’application de la pratique. Je crois en une norme de soins. »

Le projet de loi stipule « qu’un professionnel de la santé ne doit pas s’engager sciemment dans un acte visant à modifier l’apparence d’un mineur ou à valider la perception qu’a un mineur de son sexe si la perception du mineur n’est pas conforme à son sexe ». Le projet de loi prévoit des exceptions pour l’utilisation de bloqueurs de puberté chez les enfants souffrant de puberté précoce et de troubles du développement sexuel (DSD).

L’adoption de ce projet de loi ferait de la Louisiane le 21e État à interdire les soins dits « d’affirmation du genre » pour les mineurs.

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Source : The Post Millennial – Traduit par Anguille sous roche