L’ensemble d’un département de police de Portland démissionne en masse à cause de la chasse aux sorcières des démocrates


Toute l’équipe d’intervention rapide du bureau de police de Portland a démissionné en raison de la chasse aux sorcières menée par les démocrates à leur encontre.

Il n’y a donc plus d’unité spécialisée pour répondre aux émeutes. Ces postes étaient volontaires et les officiers qui faisaient partie de l’escouade anti-émeute continueront d’exercer leurs fonctions habituelles de patrouille.

Le communiqué de presse officiel du Bureau de la police de Portland indique :

Le 16 juin 2021, les employés du Portland Police Bureau qui faisaient partie de la Rapid Response Team (RRT) ont quitté leurs postes volontaires et ne constituent plus une équipe. Ses membres étaient des employés assermentés de la police de Portland qui servaient au sein de la RRT en plus de leur affectation quotidienne au sein du Bureau. Bien qu’ils ne fassent plus partie de la RRT, ils continueront à remplir leurs missions habituelles. Environ 50 employés étaient membres de la RRT.

L’équipe d’intervention rapide est une équipe d’intervention en cas d’incident tous risques qui a reçu une formation spécialisée avancée pour intervenir en cas d’incidents nécessitant des niveaux d’expertise technique plus élevés, notamment en matière de maintien de l’ordre public et de catastrophes naturelles ou d’origine humaine. Son rôle principal a été d’assurer la sécurité publique lors d’événements de foule lorsqu’il y avait une menace de préjudice pour la communauté. Tous les membres du Groupe d’intervention rapide sont formés à des compétences avancées en matière de gestion et de contrôle des foules, notamment la psychologie et le comportement des foules, la formation et les mouvements des équipes, l’utilisation d’équipements de protection individuelle améliorés, le recours à la force, la désescalade et les arrestations.

KXL a été le premier à révéler l’histoire :

FM News 101 a appris tard mercredi soir qu’en réponse à l’inculpation de l’officier Corey Budworth, toute l’équipe d’intervention rapide du bureau a démissionné. Selon des sources du Bureau de police, l’équipe a voté à l’unanimité sa dissolution.

L’équipe de réponse rapide est un groupe d’officiers volontaires qui répondent à la désobéissance civile, aux manifestations et aux émeutes.

Mardi, un membre de l’équipe a été accusé d’agression pour ses actions lors d’une émeute le 18 août 2020 dans le sud-est de Portland.

Mercredi, le directeur exécutif de l’Association de la police de Portland, Daryl Turner, a déclaré au Lars Larson Show qu’il craignait que les officiers ne démissionnent en réponse à ce qu’il a appelé une « chasse aux sorcières » d’une poursuite judiciaire. Dans sa propre enquête, le Bureau de police de Portland a déterminé que l’officier n’avait commis aucun acte répréhensible. Il n’a pas violé les règles de formation ou du département. Il a fait son travail dans le cadre de la loi.

Oregon Public Broadcasting ajoute :

Les démissions sont intervenues après que l’on ait appris cette semaine qu’un membre de l’équipe, l’officier Corey Budworth, ferait l’objet de poursuites pénales pour usage excessif de la force lors d’une manifestation pour la justice raciale l’année dernière, et qu’un deuxième membre de l’équipe de réponse rapide, le détective Erik Kammerer, faisait l’objet d’une enquête du ministère de la Justice de l’Oregon pour des allégations similaires.

S’adressant à OPB mercredi, le procureur du comté de Multnomah, Mike Schmidt, a déclaré que son bureau examinait toujours d’autres cas d’usage de la force par des officiers liés à des manifestations, laissant la porte ouverte à d’autres poursuites pénales contre les membres de la RRT.

Dans une déclaration jeudi, le bureau de police a confirmé les démissions mais n’a pas donné de raison spécifique pour laquelle les officiers ont décidé de quitter l’équipe.

Ce que la dissolution de l’unité signifie pour l’avenir de la façon dont la police répond aux manifestations à Portland reste incertain, mais le déploiement de l’équipe de réponse rapide pendant plus de 100 nuits de manifestations pour la justice raciale en 2020 a été coûteux. Selon les chiffres du budget de la ville, la police de Portland a accumulé près de 7 millions de dollars en heures supplémentaires rien qu’en juin et juillet 2020.

Le bureau de police de Portland n’a pas répondu aux questions demandant comment la ville gérerait les événements, tels que les manifestations, où l’équipe d’intervention rapide serait généralement déployée.

La Portland Police Association, le syndicat qui représente les officiers de la base, a critiqué cette semaine le bureau de Schmidt au sujet des poursuites engagées contre Budworth, les qualifiant de démarche politique et déclarant que Budworth était « pris entre les feux croisés de dirigeants municipaux déterminés par leur agenda et d’un système de justice pénale politisé ».

Budworth est accusé d’avoir frappé la photographe militante Teri Jacobs par derrière avec une matraque. Plusieurs vidéos de l’incident postées sur les médias sociaux montrent Teri Jacobs, les mains au-dessus de la tête, s’éloignant alors que des agents nettoient une rue près du Multnomah Building sur Southeast Hawthorne Avenue. Sur la vidéo, un agent, identifié comme étant Budworth, frappe Jacobs une fois à la tête par derrière, puis la frappe à nouveau après qu’elle soit tombée au sol.

En février, la ville de Portland a réglé un procès avec Jacobs, qui portait une carte de presse au moment de l’agression présumée, pour 50 000 dollars.

Restez à l’écoute pour voir comment cette expérience se déroule !

Pendant ce temps, le chef adjoint de la police de Portland, Chris Davis, tente de fuir le désordre que ses politiques ont contribué à créer, puisqu’il s’est porté candidat à différents postes de chef dans d’autres villes. Après avoir essuyé un refus à Milwaukee et à Fresno, il s’est porté candidat au poste de chef de la police d’Akron. Selon l’article de l’Akron Beacon Journal, le bureau de police de Portland compte environ 800 agents, alors qu’il y a environ 1000 postes disponibles, car de plus en plus d’agents quittent la police. Vous voulez que votre ville devienne le prochain Portland ?


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