Julian Assange révèle la vérité sur les emails de Clinton et ses accusations envers la Russie
Julian Assange a catégoriquement nié que les dossiers de WikiLeaks impliquant Hillary Clinton sont venus de la Russie ; mais a dit qu’elle gagnera quand même les élections américaines.
Dans une interview explosive avec Russian Today, Assange qui ne révèle jamais ses sources, a rejeté les revendications du camp de Clinton que le pays de Poutine était derrière les divulgations d’emails.
Le fondateur de WikiLeaks, qui vit actuellement à l’ambassade équatorienne à Londres, a assuré que les bulletins publics du Parti démocratique américain et des e-mails du personnel publiés cette année n’étaient pas liés au gouvernement russe.
La campagne de Hillary Clinton a suggéré que la fuite d’emails venait du gouvernement russe
Assange a été interviewé par John Pilger à l’intérieur de l’ambassade équatorienne
En s’exprimant exclusivement auprès du journaliste John Pilger, Assange a démenti les allégations de Clinton.
Il a dit : “Le camp de Clinton a été capable de projeter une hystérie néo-McCarthyste que la Russie est responsable de tout. Hillary Clinton a déclaré à plusieurs reprises, à tort, que 17 agences de renseignement américaines avaient évalué que la Russie était la source de nos publications. C’est faux ; on peut dire que le gouvernement russe n’est pas la source.”
WikiLeaks a téléchargé plus de 30 000 courriels du serveur de messagerie privé d’Hillary Clinton, alors qu’elle était secrétaire d’État.
Ensuite, 20 000 courriels envoyés à et par les membres du Comité national démocratique des États-Unis ont été révélés.
Plus récemment, WikiLeaks a posté plus de 50 000 courriels connectés à John Podesta, le chef d’état-major de Bill Clinton, et un proche associé du candidat présidentiel actuel.
Julian Assange a dit qu’il était inquiet pour la santé de Clinton
Le département de la sécurité intérieure et le Bureau du directeur du renseignement national ont déclaré en octobre qu’ils étaient «confiants» sur le fait que le gouvernement russe «avait dirigé» les divulgations.
Moscou a rejeté l’accusation, avec le secrétaire de presse présidentiel Dmitri Peskov qui a déclaré que ces revendications n’avaient “aucun sens”.
Assange, en parlant de l’ambassade équatorienne, où il réside depuis quatre ans, a accusé Mme Clinton d’être un pion derrière les coulisses des intérêts, tout en posant d’autres questions sur sa santé.
Il a dit : “Hillary Clinton n’est qu’une personne. En fait, je suis vraiment désolé pour Hillary Clinton en tant que personne, parce que je vois quelqu’un qui est rongé par ses ambitions, tourmenté littéralement jusqu’à en devenir malade. Mais elle représente tout un réseau de personnes et tout un réseau de relations avec des États particuliers.”
Malgré ses doutes sur la candidate démocrate, Assange a déclaré que Trump ne sera “pas autorisé” à gagner.
L’interview de Russia Today sera diffusée samedi.
Source : Daily Express
