Robert Reich devient totalement orwellien : Plus de liberté, c’est de la tyrannie


Nous avons récemment évoqué le rassemblement de personnalités politiques et médiatiques démocrates à l’université de Chicago pour discuter de la manière de mieux façonner les informations, de combattre la “désinformation” et de rééduquer les personnes ayant des opinions conservatrices.

L’élite politique et médiatique a partagé des idées sur la manière d’étendre la censure et de contrôler ce que les gens lisent ou regardent dans les nouvelles. Ces mêmes personnalités s’alarment aujourd’hui de la possibilité qu’Elon Musk puisse acquérir une plus grande influence sur Twitter et, à tout hasard, rétablir la protection de la liberté d’expression sur le site. Le dernier en date est l’ancien secrétaire d’État au travail sous le président Clinton, Robert Reich, qui a écrit une chronique parfaitement orwellienne dans le Guardian, intitulée “La vision d’Elon Musk pour l’internet est un non-sens dangereux”.

Toutefois, cette chronique offre un aperçu de la mentalité anti liberté d’expression qui s’est emparée du parti démocrate et des médias grand public.

Musk est un défenseur de la liberté d’expression sur Internet.

Comme certains d’entre nous, il est un originaliste d’Internet.

Cela fait de lui une menace existentielle pour ceux qui utilisent depuis longtemps la “désinformation” comme excuse pour faire taire les opinions dissidentes dans les médias et sur les médias sociaux.

Reich met cet agenda à nu dans sa chronique.

Il explique qu’il ne s’agit pas de liberté mais de tyrannie. Plus de liberté d’expression signifie moins de liberté.

C’est le type d’argument couramment utilisé en Chine et dans d’autres nations autoritaires – et par un nombre croissant d’universitaires et d’écrivains américains. En effet, sa chronique rappelle celle des professeurs qui ont appelé à l’adoption du modèle chinois de censure des opinions sur Internet.

Dans un article publié dans The Atlantic, Jack Goldsmith, professeur de droit à Harvard, et Andrew Keane Woods, professeur de droit à l’université d’Arizona, ont appelé à une censure de l’internet à la chinoise, déclarant que “dans le grand débat des deux dernières décennies sur la liberté par rapport au contrôle du réseau, la Chine avait largement raison et les États-Unis avaient largement tort”.

Reich dit aux gens de ne pas se laisser attirer par la liberté d’expression : “Musk dit qu’il veut ‘libérer’ l’internet. Mais son objectif réel est de le rendre encore moins responsable qu’il ne l’est actuellement.” Ce que Reich appelle la “responsabilité”, c’est la responsabilité envers ceux qui, comme lui, peuvent filtrer les opinions et les écrits jugés nuisibles pour les lecteurs.

Reich devient ensuite complètement orwellien :

“Musk prône la liberté d’expression mais en réalité, il ne s’agit que de pouvoir. Le pouvoir a contraint Musk à acheter 2,64 milliards de dollars d’actions Twitter, faisant de lui le plus grand actionnaire individuel.”

Reich insiste sur le fait que la censure d’opinions comme celle de l’ancien président Donald Trump est “nécessaire pour protéger la démocratie américaine”. Vous comprenez ? Moins de liberté, c’est plus de liberté.

La chronique devient de plus en plus bizarre lorsque Reich cite le fait que Musk a continué à exprimer des pensées interdites comme preuve qu’il est une menace :

“Les milliardaires comme Musk ont montré à maintes reprises qu’ils se considèrent au-dessus de la loi. Et dans une large mesure, ils le sont. Musk est suffisamment riche pour que les sanctions légales ne soient que des tapes sur les doigts, et suffisamment puissant pour contrôler l’un des moyens les plus importants dont dispose le public pour s’informer. Pensez-y : après des années de publication de tweets qui contournent la loi, Musk a obtenu un siège au conseil d’administration de Twitter (et est probablement en train de négocier pour avoir encore plus de poids).”

Reich délivre ensuite son terrifiant avertissement :

“C’est le rêve de Musk. Et celui de Trump. Et celui de Poutine. Et le rêve de tous les dictateurs, hommes forts, démagogues et barons voleurs des temps modernes sur Terre. Pour le reste d’entre nous, ce serait un nouveau cauchemar.”

Ce cauchemar, bien sûr, c’est la liberté d’expression. C’est un cauchemar que des gens comme Reich et ceux de la “conférence sur la désinformation” perdent le contrôle des médias et des médias sociaux.

Imaginez un site où les gens sont largement libres de s’exprimer sans supervision ni approbation. Quel cauchemar !

[Avertissement langage grossier et ironie complète]

Lire aussi : Le ministre du Patrimoine canadien déclare que le projet de loi sur la censure en ligne favorisera la liberté d’expression

Sources : Zero Hedge, Jonathan Turley – Traduit par Anguille sous roche


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