Sauver La Planète


Depuis 2021, le gouvernement britannique a placé le changement climatique au « cœur de l’éducation ».

Pas les mathématiques, ni l’anglais, ni les sciences, mais le changement climatique. En fait, le changement climatique a été intégré au programme scolaire dès 2013. J’apprends maintenant ce que cela signifie exactement : des cours sur le changement climatique… en français !

La « question » du changement climatique m’est enseignée depuis que j’ai commencé la 8e année, à l’âge de 12 ans. On m’a dit qu’il fallait s’inquiéter du changement climatique et qu’il allait affecter ma vie. J’ai toujours eu des doutes, mais il est inquiétant de constater que cette leçon a un impact significatif sur la santé mentale de certains élèves. Selon le Telegraph, plus de la moitié des adolescents pensent que la fin du monde est probable au cours de leur vie, tandis que les universitaires signalent que « l’éco-anxiété » est en hausse.

Heureusement, les restrictions imposées par le COVID-19 ont empêché l’enseignement de ce sujet au début de ma scolarité dans l’enseignement secondaire. Mais je suis maintenant en 9e année et la question du climat est au cœur de l’actualité. Et je ne veux pas seulement dire qu’on nous parle du changement climatique en sciences et en géographie. Cette année, nous apprenons le changement climatique en français. Plus besoin de mémoriser comment commander un croissant avec un café au lait ou comment dire à votre ami que c’est un beau journeé de printemps. Oh, non. Nous apprenons à régurgiter la propagande de « l’urgence climatique » en français. Voici quelques exemples de questions auxquelles nous devons répondre en français : « Que faites-vous pour protéger l’environnement ? », « Êtes-vous respectueux de l’environnement et comment ? », « Êtes-vous passionné par l’environnement ? » et « Qu’est-ce qui vous préoccupe à propos de la planète ? » Mon professeur vous donne la possibilité de ne pas être d’accord avec la teneur générale des questions et vous dit que vous pouvez dire le contraire. Malheureusement, elle ne nous apprend pas comment le dire.

Il y a sûrement mieux à faire pour que les écoles nous enseignent le français ? Je ne pense pas que j’irai en France quand je serai plus âgée et que j’aurai une conversation avec quelqu’un sur le changement climatique. Avant cela, nous apprenions des choses normales, comme la description de notre école et des instruments ou des sports que nous pratiquons. Maintenant, il s’agit de sauver la planète.

On nous parle surtout du réchauffement climatique et de la rapidité avec laquelle notre planète se réchauffe. Apparemment, la température moyenne de la planète devrait augmenter de 4 °C d’ici la fin du siècle. En réalité, les températures mondiales n’ont pratiquement pas augmenté au cours des 25 dernières années, à l’exception d’un pic en 2014 causé par El Nino, un phénomène tout à fait naturel.

Nous sommes également censés nous préoccuper des émissions de carbone. Il nous est inculqué que nous devons réduire notre empreinte carbone et, si possible, être neutres en carbone. À la fin d’un texte que nous devons apprendre par cœur, nos professeurs parlent de la pollution de l’air et nous incitent à prendre le bus plutôt que la voiture. Mais le bus ne rejette-t-il pas aussi du carbone ? Le train émet le moins de CO2 par kilomètre, 177 grammes, tandis que le bus émet 299 grammes par kilomètre, juste derrière la voiture qui émet 371 grammes. Nous devrions donc être encouragés à prendre le train ? Néanmoins, le CO2, que l’on appelle toujours « gaz à effet de serre », est un aliment pour les plantes et non un polluant. Le CO2, qui ne représente que 0,04 % de l’atmosphère, est bénéfique pour les arbres et les plantes sans lesquels nous ne pourrions pas survivre.

Si le réchauffement climatique a lieu, il peut être bénéfique pour certains pays. Bien que le climat du Royaume-Uni soit imprévisible, il est extrême. En été, la température moyenne varie de 9 à 18°C et en hiver, elle se situe entre 2 et 7°C, mais elle peut descendre en dessous de 0°C. Les étés devenant plus chauds et plus longs font partie des nombreux effets que le changement climatique aurait eu sur le Royaume-Uni. Pour l’ensemble des États-Unis, à l’exclusion d’Hawaï et de l’Alaska, la saison estivale s’élève en moyenne à 22,2°C. Ils semblent survivre.

Il n’est pas nécessaire d’instiller cette panique générationnelle à propos du changement climatique. Nous n’avons surtout pas besoin qu’on nous apprenne à paniquer dans une autre langue. Malheureusement, cette inquiétude a déjà fait son chemin dans la tête des élèves de mon école. Je discutais du changement climatique avec l’un de mes amis la semaine dernière, lorsqu’il s’est mis à dire n’importe quoi sur le fait que nous devrions en faire plus et nous inquiéter davantage à ce sujet. Je lui ai simplement présenté certains des faits que j’ai cités plus haut et il a instantanément changé d’avis. La plupart de mes pairs sont d’accord avec moi sur ce point, mais les rares qui ne le sont pas ont rapidement changé d’avis lorsque je leur ai présenté les contre-preuves. Je dois dire que ni moi ni aucun de mes camarades de classe n’avons jamais été repoussés par notre professeur de français parce qu’ils étaient des opposants au climat – je pense qu’elle est simplement heureuse que nous soyons intellectuellement curieux sur quelque chose. Mais elle ne nous a toujours pas appris à exprimer notre scepticisme en français !

Je suis heureux d’avoir pu éviter à quelques-uns de mes pairs d’être aspirés par le trou de l’inquiétude climatique. Mais je crains que la plupart des gens de ma génération ne se stressent inutilement à ce sujet pendant des années.

Jack Watson, qui a 14 ans, publie une lettre d’information Substack intitulée Ten Foot Tigers sur le fait d’être un fan de Hull City. Vous pouvez vous abonner ici.

Lire aussi : Les données montrent que le niveau de la mer baisse depuis plus de 100 ans en Scandinavie. Mais le GIEC décide qu’il augmente

Source : The Daily Sceptic – Traduit par Anguille sous roche


Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *