Etudiant algérien de 40 ans et «soldat du califat», l’identité de l’assaillant de Notre-Dame révélée
Quelques heures après qu’un homme a attaqué un policier au marteau sur le parvis de la cathédrale, Gérard Collomb a donné davantage de détails sur l’identité de l’assaillant, qui a notamment crié : «C’est pour la Syrie !»
L’auteur de l’attaque d’un policier sur le parvis de Notre-Dame de Paris est un étudiant algérien d’une quarantaine d’années, a annoncé Gérard Collomb le 6 juin, quelques heures après l’incident.
Lors de la perquisition effectuée par la police à son domicile situé dans une résidence étudiante de Cergy (Val d’Oise), le 6 juin au soir, une vidéo de revendication et d’allégeance à Daesh a été retrouvée.
Lors de l’attaque sur le policier, l’assaillant a crié «C’est pour la Syrie !» en s’approchant de l’officier et a agi seul, a précisé le ministre de l’Intérieur.
L’assaillant était en possession d’un marteau mais également de couteaux de cuisine.
Il avait une «carte» dont l’authenticité doit être vérifiée, a rapporté Gérard Collomb sans donner davantage de détails.
Soutien unanime des politiques aux forces de l'ordre après l'agression de #NotreDame https://t.co/ZpFw1BysH9 pic.twitter.com/y0C6rx8DqV
— RT France (@RTenfrancais) 6 juin 2017
Selon une source proche de l’enquête citée par l’AFP, l’assaillant aurait «revendiqué être un soldat du califat» de Daesh.
L’état de santé du policier «pas préoccupant»
L’individu a été blessé aux jambes par un tir du policier. Agé de 22 ans, celui-ci souffre pour sa part d’une légère blessure au cou. Son état de santé n’est pas préoccupant.
L’assaillant devrait être entendu par la police.
Le ministre de l’Intérieur a souligné que les blessures du policier auraient pu être plus graves si son collègue n’avait pas réagi aussi vite.
Il a fait savoir que la lutte contre le terrorisme était la première priorité du président Emmanuel Macron et qu’elle serait évoquée lors du conseil de Défense du 6 juin.
La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête confiée à la section antiterroriste de la Brigade criminelle de la police judiciaire parisienne et à la Direction générale de la sécurité intérieure.
Source : RT