La CBC supprime les commentaires pour réduire les « dommages » et mettre fin au « harcèlement »


Le radiodiffuseur dit que c’est nécessaire pour protéger la santé mentale « fragile » des Canadiens.

Le radiodiffuseur CBC a annoncé qu’il supprimerait les commentaires de sa page Facebook pendant un mois afin de réduire les « dommages » et de protéger la santé mentale « fragile » des Canadiens.

Oui, vraiment.

La décision a été expliquée dans un billet de blog qui précise que cette mesure est nécessaire pour mettre fin « au vitriol et au harcèlement » que ses journalistes reçoivent sur les plateformes de médias sociaux, ce qui provoque « stress et anxiété ».

« Si le discours public est un test décisif de la santé d’une société, la conversation sur les médias sociaux suggère que nous avons un problème. C’est une chose pour nos journalistes de faire face à la toxicité sur ces plateformes. C’en est une autre pour les membres de notre public qui essaient de s’engager et de discuter de notre journalisme de le rencontrer sur des plateformes telles que Facebook et Twitter, où ils sont presque assurés d’être confrontés à la haine, au racisme et aux abus », indique la déclaration.

Le communiqué ajoute que la suppression des « commentaires odieux et haineux » a un impact mental sur notre personnel.

Les commentaires seront désactivés sur toutes les pages Facebook de la CBC, y compris les pages Nouvelles, Affaires courantes et Locales, ainsi que sur toutes les publications vidéo.

« Bien que Twitter soit également mentionné comme étant souvent un “cloaque de haine” pour les journalistes, du moins pour l’instant, seuls les commentaires sur Facebook seront temporairement désactivés, apparemment comme une mesure de santé prescrite par le diffuseur, à lui-même », écrit Didi Rankovic.

Il y a quelques années, de nombreux organes de presse ont commencé à supprimer les forums et les sections de commentaires après que des études ont révélé que de nombreuses personnes jugeaient l’exactitude et la fiabilité de l’article en fonction des réponses des lecteurs.

En d’autres termes, les entreprises médiatiques veulent tellement contrôler le récit qu’elles ne veulent pas que les personnes interrogées leur reprochent leur partialité et leurs fausses informations.


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