Près de la moitié des Britanniques disent qu’ils auront du mal à revenir à la vie normale après le confinement

Le syndrome de Stockholm frappe à nouveau.

Près de la moitié des Britanniques, dont une majorité de femmes, affirment qu’ils auront du mal à revenir à la vie normale après le confinement, et seulement 37 % disent que rien ne leur manquera.

Selon un sondage YouGov, 49 % des personnes interrogées déclarent qu’il leur sera difficile de « revenir à la vie d’avant mars 2020 », et 42 % seulement disent que cela leur sera « facile ».

56 % des femmes disent qu’elles trouveront cela difficile et le même chiffre s’applique aux 18-24 ans qui disent aussi qu’ils auront du mal, alors qu’un tiers seulement disent qu’ils trouveront cela facile.

Seuls 5 % disent qu’ils trouveraient difficile de cesser de s’inquiéter d’attraper le COVID-19, tandis que plus d’un tiers disent qu’ils craignent « d’être en public avec d’autres personnes/des foules ».

« Un autre sondage YouGov, également publié jeudi, a révélé ce qui manquerait aux Britanniques en cas de confinement, notamment “moins de trafic et moins d’avions, et un air et des rues plus propres” (11 %), “du temps avec la famille, le partenaire, les animaux domestiques et/ou la bulle” (8 %), et “avoir plus de temps/une vie plus lente ou plus simple” (7 %) », rapporte Breitbart.

Les résultats de l’enquête font suite à un sondage similaire mené par le London Times, qui a révélé qu’une « proportion significative » de Britanniques appréciait le confinement.

Un autre sondage d’opinion réalisé le mois dernier par YouGov a révélé que plus de la moitié des Britanniques ont déclaré que « de nombreux » ou « certains » aspects du confinement leur manqueraient.

Ces chiffres soulignent une fois de plus qu’une majorité de personnes semblent totalement inconscientes du précédent créé par le confinement, qui donne au gouvernement le pouvoir de restreindre complètement les libertés civiles de base sur un coup de tête.

Deux citations distinctes mais similaires d’Aldous Huxley résument parfaitement ce dont nous avons été témoins au cours des 13 derniers mois.

« Un État totalitaire vraiment efficace serait celui dans lequel l’exécutif tout-puissant des patrons politiques et leur armée de gestionnaires contrôlent une population d’esclaves qui n’ont pas besoin d’être contraints, car ils aiment leur servitude », a écrit Huxley.

« La dictature parfaite aurait l’apparence d’une démocratie, mais serait fondamentalement une prison sans murs dans laquelle les prisonniers ne rêveraient même pas de s’échapper. Ce serait essentiellement un système d’esclavage où, par la consommation et le divertissement, les esclaves aimeraient leurs servitudes », a-t-il également averti.

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