Les musulmans du Maryland dénoncent l’endoctrinement LGBTQ dans les écoles et réclament le droit d’exclure leurs enfants

« La liberté de religion est un droit humain fondamental qui protège la conscience des personnes âgées et nous permet de penser. »

Mardi, des musulmans et des islamistes se sont rassemblés pour protester contre la décision du conseil scolaire du comté de Mongomery, dans le Maryland, de ne pas autoriser leurs enfants à suivre les enseignements sur les LGBTQ+ dispensés par l’école, pour des raisons religieuses. Les parents ont été accueillis par des contre-manifestations de militants progressistes brandissant ce que certains appellent les drapeaux de la fierté du progrès.

Les manifestants musulmans ont scandé « Protégeons nos enfants » et « Liberté religieuse maintenant ». Tandis que les contre-manifestants répétaient « Écoles laïques ». Le conseil d’administration de l’école a autorisé 30 personnes de chaque camp à venir s’exprimer.

« La liberté de religion est un droit humain fondamental qui protège la conscience des personnes âgées et nous permet de penser, d’exprimer et d’agir en fonction de nos convictions profondes », a déclaré l’un des manifestants. « La question du genre et de la sexualité est influencée par notre foi, et nous ne devrions pas être caricaturés comme intolérants et notre visage perçu comme subversif parce qu’il ne s’aligne pas sur vos croyances et la tolérance de la communauté religieuse menace d’éroder le soutien à la liberté de religion. Par conséquent, les avantages qu’elle procure à tout le monde s’en trouvent érodés. »

Une partisane du programme LGBTQ a expliqué : « Nous soutenons le programme élargi parce qu’il enseigne aux élèves qu’il y a de nombreuses façons d’être humain. » Elle poursuit : « Permettre aux familles de ne pas suivre ce programme perpétuera l’ignorance, l’intolérance et la peur des voix LGBTQ et enverra le message erroné qu’ils ont raison d’avoir peur. »

Kristin Mink, membre du conseil du comté de Montgomery, a déclaré que cette question mettait « certaines familles musulmanes du même côté que les suprémacistes blancs et les bigots purs et durs ». Elle a expliqué qu’elle avait travaillé avec un grand nombre de ces familles sur d’autres questions dans le passé. « Les personnes avec lesquelles j’ai parlé aujourd’hui, je ne les mettrais pas dans la même catégorie. »

« On ne peut pas dire qu’il s’agit d’une catégorie particulière de personnes qui, lorsqu’elles apparaissent dans des livres, permettent à certains élèves et à certaines familles de dire “nous ne lirons pas ces livres”. Il n’y a pas moyen de faire cela sans envoyer un message clair à la communauté LGBTQIA+ : vous êtes considérés comme différents, comme autres, et les autres n’ont pas besoin d’apprendre votre distance ou de vous inclure dans le programme d’études. »

L’auteure Asra Nomani a publié sur Twitter : « En tant que féministe musulmane, je ne suis pas d’accord avec de nombreuses interprétations conservatrices de ma communauté musulmane, mais je crois et ils croient au droit intégral des parents à élever leurs enfants. » Elle a poursuivi : « Bien sûr, la gauche dure s’en est prise au seul intérêt qu’aucune maman ours ou papa ours n’abandonnera : nos enfants. »

Dans tout le pays, des parents s’élèvent contre l’enseignement forcé des programmes LGBTQ dans les écoles. Des violences ont éclaté mardi à l’extérieur d’une réunion du conseil scolaire de Glendale, en Californie, entre Antifa et des parents protestant contre le programme Pride de l’école.

En octobre, un groupe de parents musulmans de Dearborn, dans le Michigan, a protesté contre la présence de livres sexuellement explicites dans les bibliothèques de leur conseil scolaire. Dans le même temps, des organisations de parents comme Moms for Liberty ont été considérées comme des « groupes haineux » par le Southern Poverty Law Center pour avoir lutté contre l’endoctrinement des enfants.

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Source : The Post Millennial – Traduit par Anguille sous roche