Bill Gates promet 1,5 milliard de dollars pour le développement de nouvelles technologies vertes dans le cadre de sa tournée de réhabilitation de l’image

La campagne de Bill Gates visant à réhabiliter son image publique à la suite de son divorce avec son ex-femme Melinda French a officiellement débuté au début du mois, lorsque Bill Gates s’est prêté au jeu de l’interview avec Anderson Cooper de CNN.

Le fondateur de Microsoft s’est engagé à investir 1,5 milliard de dollars dans une série de partenariats public-privé destinés à développer de nouvelles technologies vertes, comme des dispositifs qui aspirent le carbone de l’atmosphère ou du carburant pour avion sans émissions.

Cette déclaration a été clairement programmée pour coïncider avec l’adoption par le Sénat du projet de loi “de compromis” sur les infrastructures qui, s’il est adopté par la Chambre, consacrera 25 milliards de dollars au ministère de l’énergie pour le développement de nouvelles technologies et de prototypes permettant de lutter contre le changement climatique, sur les 100 milliards de dollars de fonds destinés à la lutte contre le changement climatique prévus par le projet de loi.

Gates a expliqué au WSJ que l’argent serait fourni sur une période de trois ans par un fonds que Gates a nommé “Breakthrough Energy”. Ces projets “Breakthrough” se concentreront sur la recherche de solutions au changement climatique basées sur le marché. Bien sûr, les subventions de Gates devront être en concurrence avec d’autres sources privées pour obtenir les fonds correspondants du DoE (mais compte tenu des vastes relations de Gates à Washington, nous serons choqués si les fonds correspondants ne sont pas approuvés).

Il a également saisi l’occasion de faire l’éloge des démocrates pour leur dévouement à la lutte contre le changement climatique, tout en débitant un langage passe-partout sur son “dévouement” à la cause.

Breakthrough transférera probablement le financement des plus grands projets vers l’Europe et l’Asie si le paquet n’est pas adopté, a-t-il ajouté.

“L’essentiel pour toutes ces technologies climatiques est de réduire les coûts et d’être en mesure de les mettre à l’échelle à un niveau assez gigantesque”, a déclaré M. Gates. “Vous ne pourrez jamais passer à cette échelle si le gouvernement n’adopte pas les bonnes politiques, et la bonne politique est exactement ce qui se trouve dans ce projet de loi sur les infrastructures.”

M. Gates a également insisté sur le fait que ces “projets de démonstration” sont essentiels pour faire fonctionner les nouvelles technologies.

L’interview comportait une menace subtile : si le Congrès n’approuve pas le paquet “infrastructures” (auquel est associé le financement de la lutte contre le changement climatique), M. Gates transférera ses fonds “Breakthrough” ailleurs, probablement en Europe et en Asie.

Bien que M. Gates fasse tout ce qu’il peut pour promouvoir le plan de partenariat public-privé inclus dans le projet de loi sur les infrastructures, cette approche des technologies énergétiques propres s’est déjà retournée contre lui. L’exemple le plus connu est probablement l’effondrement de Solyndra, un fabricant de panneaux solaires qui a reçu plus de 500 millions de dollars de fonds publics de l’administration Obama via la loi de relance post-crise adoptée en 2009. L’entreprise a fait faillite en 2011, licenciant des centaines de travailleurs, et laissant les démocrates avec un œil noir embarrassant.

Un investissement de Bill Gates peut-il garantir que cela ne se reproduira pas ?

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Source : Zero Hedge – Traduit par Anguille sous roche