Nous ne sommes pas seuls : C’est «presque impossible» que la vie n’existe pas ailleurs dans l’univers
“Sommes-nous seuls dans l’univers ?” C’est peut-être la plus grande question que l’humanité s’est toujours posée.
La race humaine a fait de grands bonds dans l’exploration au cours des dernières décennies, mais, pour l’instant, nous n’avons même pas été en mesure de trouver quoi que ce soit proche d’une vie avancée.
Et si vous ne croyez pas que Roswell ou d’autres observations ovnis sont un signe d’une existence extraterrestre, il convient de se demander, allons-nous les trouver ?
Eh bien, deux scientifiques croient qu’ils ont mis au point une équation qui suggère que même si nous ne le faisons pas, il est pratiquement impossible que la vie intelligente n’a pas existé ailleurs.
Le nouveau document, qui a été publié dans Astrobiology, fait valoir que la race humaine est unique si les chances d’une civilisation avancée sur une planète sont inférieures à 1 sur 10 milliards de milliards.
“1 sur 10 milliards de trillions est incroyablement petit”, a dit a Science Daily Adam Frank, professeur de physique et d’astronomie à l’université de Rochester et co-auteur de l’article.
“Pour moi, cela implique que d’autres espèces intelligentes, avec une technologie avancée, ce sont très probablement développées avant nous. Pensez-y de cette façon. Avant notre résultat on vous considérait comme un pessimiste si vous imaginiez que la probabilité d’évolution d’une civilisation sur une planète habitable étaient, disons, d’une sur un milliard. Mais même avec cette supposition, une chance sur un milliard, cela implique que ce qui est arrivé ici sur Terre avec l’humanité est en fait arrivé 10 milliards d’autres fois au cours de l’histoire cosmique.”
L’équation était un remaniement de ce qu’on appelle l’équation de Drake – qui est une ancienne formule d’un demi-siècle, utilisée pour estimer la probabilité d’une vie avancée dans la Voie lactée.
La principale différence avec la nouvelle formule, développée par Frank et Woodruff Sullivan, est qu’elle se demande si la vie n’a jamais existé plutôt que si elle est ailleurs en ce moment.
Comme mentionné, elle calcule également les chances pour que nous soyons seuls dans l’univers plutôt que les chances qu’il y ait d’autre vie intelligente ailleurs.
“Nos résultats impliquent que notre biologique et l’évolution culturelle n’ont pas été uniques et sont probablement arrivées de nombreuses fois auparavant”, a dit Frank.
Source : Metro.co.uk
