Joe Biden s’éloigne lorsqu’il est interrogé sur la saisie de l’ordinateur portable de son fils par le FBI


Joe Biden refuse toujours de discuter d’un article du New York Post alléguant que le plus jeune fils de l’ancien vice-président, Hunter, a tiré parti de ses liens avec l’administration Obama au profit d’un conglomérat de gaz naturel ukrainien.

Le candidat démocrate, qui s’est longtemps battu pour expliquer les accords commerciaux de son fils à l’étranger, a été interrogé sur cette histoire lors d’un passage de campagne en Caroline du Nord dimanche.

Un journaliste a notamment demandé à M. Biden s’il avait des commentaires à faire sur les révélations selon lesquelles le Bureau fédéral d’enquête (FBI) avait saisi l’ordinateur portable de M. Hunter l’année dernière sur la base d’une assignation à comparaître.

La vidéo de la rencontre de Biden, qui a été diffusée sur les médias sociaux par la campagne de réélection du président Donald Trump, montre que le candidat démocrate a même refusé d’écouter la question du journaliste, choisissant de s’en aller dès que le journaliste mentionne le mot « FBI ».

En début de semaine, le Post a rapporté qu’il avait obtenu des emails d’un ordinateur portable qui aurait appartenu à Hunter Biden. L’ordinateur portable aurait été déposé par Hunter dans un atelier de réparation informatique local du Delaware en avril 2019, après avoir été endommagé par l’eau. Lorsque personne n’est revenu le chercher, un technicien de l’atelier affirme avoir examiné le disque dur au cours de l’été 2019 et l’avoir partagé avec l’ancien maire de New York, Rudy Giuliani.

Les enquêteurs du FBI ont saisi l’ordinateur portable en décembre dernier dans le cadre d’une enquête en cours sur l’ingérence étrangère dans les élections. Il n’est toujours pas clair si l’ordinateur portable, et son contenu correspondant, sont authentiques.

Mercredi, l’un des emails publiés par le Post, en particulier, a attiré l’attention nationale. L’email, prétendument échangé entre Hunter et un cadre du conglomérat de gaz naturel Burisma Holdings, basé en Ukraine, prétend qu’une réunion a eu lieu entre l’ancien vice-président et un représentant de la société en 2015.

La réunion aurait eu lieu près d’un an après que Hunter ait rejoint le conseil d’administration de Burisma. À l’époque, Burisma subissait de fortes pressions de la part du gouvernement ukrainien et des représentants diplomatiques américains en raison d’allégations de corruption. Le fait qu’à l’époque, l’ancien vice-président était l’homme de confiance de l’administration Obama pour l’Ukraine ajoute à la perception potentielle d’un conflit d’intérêts, à condition que la réunion ait eu lieu.

Depuis l’exposé du Post, l’ancien vice-président, lui-même, a refusé de commenter l’affaire. Biden s’en est tenu à cette stratégie même si sa campagne a laissé entendre que, bien qu’aucune réunion officielle avec le représentant de Burisma n’ait eu lieu, elle a peut-être eu lieu à titre officieux.

« La campagne de M. Biden n’exclurait pas la possibilité que l’ancien vice-président ait eu une sorte d’interaction informelle avec [le représentant] qui n’apparaîtrait pas sur le calendrier officiel de M. Biden », a rapporté Politico cette semaine.


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1 réponse

  1. Mr Reynard dit :

    Ce sont les Russes qui ont fait ça! Ils l’ont fait ?
    Croyez-moi ? Est-ce que je te mentirais ?
    Joe la Démence

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