Bruno Le Maire anticipe de nombreuses faillites dans les mois à venir
Bruno Le Maire a estimé que de nombreuses faillites allaient avoir lieu dans les mois qui viennent en raison de la crise du Covid-19. Il a néanmoins assuré que le gouvernement allait « faire le maximum pour sauver tout le monde ».
Il faut s’attendre à davantage de faillites « dans les mois qui viennent », selon le ministre de l’Economie Bruno Le Maire qui s’exprimait lors d’une interview accordée à France Inter le 29 août, tout en assurant que le gouvernement ferait « plus que tout » pour trouver des solutions pour les entreprises en difficulté.
« Est-ce qu’il y aura plus de faillites dans les mois qui viennent qu’il y en a d’ordinaire ? Oui. D’habitude, il y a 50 000 faillites en moyenne par an, il y en aura sans doute plus dans les mois qui viennent », a ainsi anticipé le ministre de l’Economie sur France Inter.
Le ministre a toutefois assuré que le gouvernement ferait « plus que tout » pour « éviter ces faillites et trouver des solutions », citant notamment l’enseigne de prêt-à-porter féminin Camaïeu, placée en redressement judiciaire fin mai et qui a été reprise mi-août par le fonds d’investissement la Financière immobilière bordelaise.
« On va faire le maximum pour sauver tout le monde »
Bruno Le Maire a également évoqué le cas du verrier Arc International, situé dans le Pas-de-Calais, assurant que l’Etat pourrait de nouveau venir à son aide. Fin avril, l’Etat avait déjà accordé un prêt de 31 millions d’euros à ce groupe spécialisé dans les arts de la table et qui est en difficulté depuis des années.
« Ils ont besoin d’argent frais ? On a mis 30 millions d’euros. Ils vont avoir besoin de plus d’argent probablement ? Eh bien nous mettrons plus d’argent », a soutenu le ministre de l’Economie. « On va faire le maximum pour sauver tout le monde. Je ne dis pas que l’on aura des résultats qui nous permettront d’éviter toutes les faillites », a reconnu le ministre.
Lire aussi : Le COVID-19 est-il le déclencheur d’un « nouvel ordre mondial » de stagnation économique et de destruction sociale ?
Source : RT France