Le site chinois Weibo condamné à une amende pour n’avoir pas censuré assez rapidement


La censure du gouvernement.

La plate-forme de médias sociaux chinoise Weibo, qui ressemble à Twitter, s’est vu infliger une amende d’un demi-million de dollars par l’Administration du cyberespace de Chine (CAC). Le régulateur de l’Internet n’a pas précisé le contenu qui a donné lieu à l’amende.

En 2021, le gouvernement chinois a sévèrement réprimé les entreprises technologiques. Cette répression intense fait suite aux critiques du PDG d’Alibaba, Jack Ma, à l’encontre du gouvernement. Depuis, il a disparu du public.

Les entreprises technologiques chinoises ont été pénalisées pour avoir permis à la “culture du plaisir” d’échapper à tout contrôle, pour leurs pratiques anticoncurrentielles, pour avoir encouragé un consumérisme excessif, pour avoir autorisé trop de contenu “vulgaire” sur leurs plateformes et pour avoir rendu les jeunes accros aux jeux vidéo.

Cette semaine, la CAC a vaguement accusé Weibo d’héberger des “informations interdites par la loi et les règlements”. En d’autres termes, la plateforme n’a pas censuré le contenu de manière adéquate.

La CAC n’a pas précisé quel contenu a donné lieu à l’amende de 471165 dollars. L’agence a déclaré que Weibo avait été condamné à au moins 44 amendes en 2021, pour un montant total d’environ 2,25 millions de dollars.

Le South China Morning Post a suggéré que l’information “interdite” pourrait concerner Peng Shuai, la star chinoise du tennis qui a accusé un responsable du PCC d’agression sexuelle.

Peng a accusé un haut responsable du PCC d’agression sexuelle par le biais de Weibo. Le message a été rapidement supprimé, mais pas avant que les utilisateurs aient fait des captures d’écran qui ont été largement partagées. Les recherches concernant Peng ont été bloquées et son nom a été supprimé des sites web chinois.

Weibo a déclaré qu’il avait “sincèrement reconnu” qu’il était dans l’erreur et a promis de “respecter scrupuleusement” les directives de la CAC, notamment en réprimant le “marketing malveillant”.

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Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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