Il y a un demi-siècle, la scientifique Rachel Louise Carson prédisait déjà la catastrophe liée aux pesticides !


Connaître le passé pour mieux comprendre le présent. Une scientifique américaine avait prédit l’actuel désastre des pesticides, mais les lobbys étaient parvenus à la discréditer, avec le résultat que l’on connaît aujourd’hui !

Rachel Louise Carson (1907-1964) était une biologiste marine américaine qui s’est très vite intéressée à la protection de l’environnement, plus particulièrement aux problèmes causés par les pesticides ou biocides de synthèse. Son ouvrage Le Printemps silencieux paru en 1962 a été maintes fois qualifié de prophétique, et est connu pour avoir contribué à lancer le mouvement écologiste dans le monde occidental.

L’ouvrage est le résultat des nombreuses observations faites par la biologiste qui s’est intéressée à la terre dans les années 1950, au moment où l’utilisation des pesticides explosait. À cette période, de nombreuses anomalies inédites sont rapportées et demeurent inexplicables. Cependant, Rachel Louise Carson identifiera rapidement un rapport de cause à effet entre l’utilisation massive des pesticides et les anomalies en question concernant l’environnement – particulièrement au niveau des oiseaux.

Victime d’une campagne agressive de discrédit émanant de sociétés de l’agroalimentaire – dont Monsanto en fer de lance -, la biologiste dénonça vivement le Dichlorodiphényltrichloroéthane (DDT) qui fut finalement interdit aux États-Unis en 1972 et en France en 1971. Rachel Louise Carson accusait également l’industrie chimique de pratiquer la désinformation, et fustigeait les autorités publiques qui se rendaient coupables de répondre aux attentes de l’industrie chimique sans se poser davantage de questions.

Depuis, les lobbys n’ont jamais cessé de jouer la carte de la désinformation pour discréditer les éventuels détracteurs, alors que nous poursuivons l’utilisation de produits détruisant les sols et polluant l’eau ainsi que l’air. Cela a un impact sur les écosystèmes, sur la biodiversité ainsi que sur la santé humaine. Quant à Rachel Louise Carson, celle-ci avait reçu à titre posthume la médaille présidentielle de la Liberté en 1980, c’est-à-dire la plus haute distinction civile aux États-Unis.

Sources : SciencePostPositivRLe Point


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