Les CDC découvrent la santé publique réelle, juste à temps

Un jour, je lis un mémo interne commandé par le parti démocrate pour fournir des conseils sur la façon de traiter la politique Covid.

Le lendemain, je lis les gros titres sur la façon dont les CDC ont radicalement modifié ses conseils sur la façon de traiter le Covid.

Y a-t-il une relation ? À ce stade, seules les personnes désespérément naïves peuvent penser le contraire.

Examinons le mémo produit par Impact Research. Quelques extraits :

• Les Démocrates ont une occasion extraordinaire de revendiquer un succès incroyable et historique : ils ont vacciné des centaines de millions de personnes, empêché l’économie de tomber en chute libre, empêché les petites entreprises de faire faillite et remis les gens au travail en toute sécurité. Grâce au président Biden et aux démocrates, nous POUVONS retrouver une vie beaucoup plus normale, et ils devraient en être fiers.
• Six Américains sur dix se décrivent comme “épuisés” par la pandémie. Plus nous parlons de la menace du COVID et restreignons onéreusement la vie des gens à cause d’elle, plus nous les retournons contre nous et leur montrons que nous sommes déconnectés de leurs réalités quotidiennes.
• Cela signifie qu’il faut reconnaître que la menace du COVID n’est plus ce qu’elle était il y a encore un an et qu’elle ne doit donc pas être traitée comme telle – les fermetures, les masques et les confinements étaient destinés à sauver des vies alors qu’il n’existait pas encore de vaccin capable de le faire. Les électeurs savent que nous disposons maintenant des outils nécessaires pour combattre le COVID et vivre avec lui de manière responsable : vaccins et rappels pour minimiser la maladie, masques et distanciation sociale autour des groupes vulnérables.
• Ils pensent que le virus est là pour rester, et 83 % d’entre eux disent que la pandémie sera terminée lorsqu’il s’agira d’une maladie bénigne comme la grippe plutôt que lorsque le COVID aura complètement disparu, et 55 % préfèrent que le COVID soit traité comme une maladie endémique. Et c’est ce à quoi la plupart des Américains sont confrontés – une maladie avec des taux de mortalité comme la grippe – parce que la plupart d’entre nous ont pris la responsabilité personnelle de se protéger et de protéger leurs familles en se faisant vacciner.
• Cessez de parler de restrictions et de l’avenir inconnu qui nous attend. Si nous nous concentrons sur la gravité de la situation et sur le fait qu’elle pourrait encore empirer, nous faisons passer les démocrates pour des incapables capables de nous guider dans cette épreuve. Lorsque 99 % des Américains peuvent se faire vacciner, nous causons plus de tort que nous n’en prévenons auprès des électeurs en entamant notre troisième année en parlant de restrictions. Et, si les démocrates continuent à maintenir une position qui donne la priorité aux précautions du COVID au lieu d’apprendre à vivre dans un monde où le COVID existe, mais ne domine pas, ils risquent de le payer cher en novembre.

Quelques points.

Ce mémo n’est pas de l’épidémiologie mais de la politique, illustrée le plus fortement par l’idée que les sondages devraient faire la différence pour savoir si un agent pathogène est pandémique ou endémique. L’incantation constante des “vaccins” n’a rien à voir avec les données connues : ils n’ont nulle part arrêté l’infection ou la propagation, un point que le mémo occulte avec la phrase sur la façon dont ils “minimisent la maladie”. Ils minimisent les conséquences graves pour certaines souches tant qu’ils durent.

D’un point de vue politique, il y a deux caractéristiques principales qui ressortent : Le Covid est là pour rester et “la plupart des gens aux Etats-Unis finiront par attraper le COVID-19” (faisant ainsi allusion à la réalité que les vaccins ne sont pas efficaces comme Biden/Fauci/Walensky l’avaient promis) et que l’accent doit donc être mis sur la protection des personnes vulnérables.

Il n’y a rien de nouveau dans tout cela. Cela a toujours été vrai ! Vous pouvez crier “Omicron” toute la journée, mais c’était également vrai pour Alpha et Delta. Le virus aurait dû être traité de manière rationnelle pendant tout ce temps et les politiques qui ont détruit la santé publique auraient dû être écartées à partir de 2020. Les rédacteurs du mémo n’ont pas cité la déclaration de Great Barrington, mais ils auraient tout aussi bien pu le faire.

Quant à la façon dont les démocrates ont en quelque sorte empêché une chute libre économique, les pires résultats économiques se trouvent très clairement dans les États contrôlés par les démocrates qui ont maintenu des restrictions pendant près de deux ans dans certains endroits, y compris en maintenant les écoles fermées. Il y a une raison à la migration massive que cela a inspiré.

Si nous recherchons des économies florissantes, regardons les États qui n’ont jamais fermé ou ouvert le plus tôt : le Dakota du Sud, la Floride, le Texas, la Géorgie, et ainsi de suite. Tout cela est loin d’être vrai, mais, hé, c’est la politique, n’est-ce pas, alors ça n’a pas besoin d’être vrai.

Le vrai problème que les Démocrates doivent résoudre est révélé dans ce graphique :

Maintenant, considérons le revirement spectaculaire des CDC qui a été publié le jour suivant. [Le PDF complet peut être vu ici].

Voici les points de discussion remis au directeur. Il ne s’agit pas seulement du masquage, qui est assoupli. Les CDC affirment qu’il faut s’écarter radicalement de la surveillance sans fin de cas qui sont dans leur grande majorité bénins et se concentrer uniquement sur les maladies réelles qui font atterrir les gens à l’hôpital et menacent la vie. Nous devons cesser d’être obsédés par les cas et commencer à nous intéresser principalement aux “maladies médicalement significatives”. L’accent devrait être mis sur la “protection des plus vulnérables”.

Cela nous donne à tous l’envie de dire, de crier, de hurler : MERCI !

Afin de justifier ce changement, les CDC affichent quatre séries de graphiques sur la prévalence du Covid pendant les épisodes de la pandémie. Le dernier graphique illustre le fait qu’il est tout à fait absurde de se concentrer exclusivement sur le contrôle de la propagation à ce stade. Selon les anciens protocoles, le pays tout entier devrait être confiné. Il est inimaginable de penser à ce que cela pourrait entraîner.

Bien sûr, tout cela est extrêmement frustrant pour ceux d’entre nous qui se sont engagés dans cette bataille pendant deux ans. Au lieu de se concentrer sur la guérison des personnes malades, les CDC ont expérimenté des directives sauvages qui imaginaient une sorte de solution à l’échelle de la société qui semblait conçue pour écraser le virus alors que de vastes quantités d’activités sociales et économiques étaient fermées par la loi. Cela a nécessité un écrasement des libertés, notamment de voyager, d’association, de commerce, de religion et, finalement, de parole.

Les CDC ne l’admettent nulle part et s’en excuse encore moins. Deux ans plus tard, les CDC semblent avoir redécouvert la pratique traditionnelle de la santé publique et a justifié cette nouvelle sagesse en se fondant sur l’évolution des conditions, sans jamais prendre la peine de prétendre que ses mesures et directives antérieures ont permis de réaliser quoi que ce soit en cours de route.

Nous avons assisté à un effondrement massif de la santé publique, de la vitalité économique et des droits essentiels, tout en fermant des écoles et en détruisant l’éducation et bien d’autres choses encore, tout cela au nom de la lutte contre le virus, alors même que les preuves sont désormais accablantes que toute cette entreprise n’était pas seulement une distraction de ce qui aurait dû se passer (la thérapeutique et la protection des personnes vulnérables), mais aussi un échec retentissant.

Pourquoi ce changement ? Il fallait bien que cela arrive à un moment donné. Toute la machinerie des verrouillages et des mandats était vouée à l’échec. Quant au moment du revirement, il est difficile de résister à la spéculation selon laquelle il est entièrement politique. Voir le mémo ci-dessus.

Pourtant, il y a un aspect inquiétant à l’annonce des CDC. Ils se réservent le droit de tout recommencer. “Nous voulons donner aux gens une pause dans le port de masques, lorsque ces mesures sont meilleures, et avoir la possibilité de les utiliser à nouveau si la situation se détériore”, a-t-elle déclaré.

Personne ne devrait se contenter d’un changement de message à motivation politique. Nous avons besoin d’un changement de régime fondamental afin de nous assurer que rien de tel ne puisse se reproduire.

Lire aussi : Dr Robert Malone : La rétention des données COVID par les CDC « répond aux critères de la fraude scientifique »

Sources : Zero Hedge, Jeffrey Tucker via The Brownstone Institute – Traduit par Anguille sous roche