Rapport : Des travailleurs du site de déraillement d’East Palestine souffrent de « migraines et de nausées »
De nombreux employés “ont déclaré qu’ils continuaient à souffrir de migraines et de nausées, plusieurs jours après le déraillement, et ils soupçonnent tous qu’ils ont été volontairement exposés à ces produits chimiques sous la direction de NS”.
Mercredi, un dirigeant syndical du secteur ferroviaire a adressé une série de lettres au secrétaire aux Transports, Pete Buttigieg, à l’administrateur de la Federal Railroad Administration, Amit Bose, au maire d’East Palestine, Trent Conaway, et au gouverneur de l’Ohio, Mike DeWine, alléguant que les travailleurs sur le site du déraillement du train d’East Palestine tombaient malades.
Jonathan Long, président général de la Fédération américaine du système ferroviaire de la Fraternité internationale des Teamsters, a affirmé que les personnes chargées de gérer la catastrophe souffraient de “migraines et de nausées” et a exhorté les autorités compétentes à obliger Norfolk Southern à renforcer ses normes de sécurité.
Dans sa lettre, M. Long déplore le fait qu’immédiatement après le déraillement du 3 février, alors que les résidents d’Easr Palestine ont été avisés d’évacuer la zone par crainte d’être empoisonnés, des cheminots ont été amenés sur place pour commencer à nettoyer l’épave.
“J’ai reçu des rapports”, a déclaré M. Long, “selon lesquels NS n’a ni offert ni fourni à ces travailleurs les équipements de protection individuelle appropriés, tels que des respirateurs conçus pour permettre de travailler en toute sécurité autour du chlorure de vinyle, des protections oculaires et des vêtements de protection tels que des combinaisons de retenue chimique, des surbottes en caoutchouc et des gants en caoutchouc conçus pour travailler en toute sécurité autour des produits chimiques déversés et empêcher tout contact direct avec ces substances.”
De nombreux employés, a-t-il poursuivi, “ont déclaré qu’ils continuaient à souffrir de migraines et de nausées, plusieurs jours après le déraillement, et ils soupçonnent tous qu’ils ont été volontairement exposés à ces produits chimiques sous la direction de NS.”
Long a reproché à Norfolk Southern de réduire ses coûts dans sa prétendue “quête de profits records au détriment de la sécurité”, et a appelé Buttigieg et les destinataires des lettres susmentionnées à “contribuer aux changements nécessaires avant que d’autres trains ne déraillent dans des communautés comme East Palestine”.
Plus tard dans la journée de mercredi, les dirigeants de douze syndicats ont rencontré les autorités à Washington, DC, pour discuter de la situation. Jeremy Ferguson, président de l’Association internationale des travailleurs du métal en feuille, de l’air, du rail et du transport – Division du transport, a déclaré qu’il s’agissait d’un “bon début”, ajoutant qu’“il est important que ces questions de sécurité soient abordées”.
Selon CNBC, d’autres discussions entre M. Buttigieg et les dirigeants syndicaux sont attendues dans un avenir proche.
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Source : The Post Millennial – Traduit par Anguille sous roche
