Trump dit que les antifa et les criminels de la gauche radicale sont derrière les violences et promet d’arrêter les foules

Le président Donald Trump a déclaré que des groupes d’extrême gauche, y compris des antifa radicaux, incitaient à l’agitation à travers les États-Unis et déshonoraient la mémoire de George Floyd, l’homme noir qui est mort lundi.

Trump, qui était en Floride pour le lancement du premier vol spatial depuis le sol américain en une décennie, a commencé par dire qu’il avait parlé à la famille de Floyd, et a exprimé la « tristesse de toute notre nation ».

« La mémoire de George Floyd est déshonorée par les émeutiers, les pillards et les anarchistes. La violence et le vandalisme sont menés par des antifa et d’autres groupes radicaux de gauche qui terrorisent les innocents, détruisent les emplois, nuisent aux entreprises et brûlent les bâtiments. Les principales victimes de cette horrible, horrible situation sont les citoyens qui vivent dans ces communautés autrefois charmantes », a déclaré le président.

« En ce moment, l’Amérique a besoin de création, pas de destruction. De coopération, pas de mépris. La sécurité, pas l’anarchie, et il n’y aura pas d’anarchie », a-t-il ajouté.

M. Trump a également fait l’éloge de « l’écrasante majorité des policiers », et a déclaré que les policiers étaient contrariés par « la petite poignée qui ne respecte pas leur serment de servir et de protéger ». Il a également promis de mettre fin à la « violence collective ».

« Les criminels de la gauche radicale, les voyous et les autres personnes dans notre pays et dans le monde entier ne seront pas autorisés à mettre le feu à des communautés. Nous ne laisserons pas cela se produire. Cela nuit à ceux qui en ont le moins. Et nous protégerons ceux qui en ont le moins », a déclaré le président, ajoutant que le ministère de la justice avait été en coordination avec les forces de l’ordre locales dans tout le pays.

« En Amérique, la justice n’est jamais rendue par les mains d’une foule en colère. Je ne permettrai pas que des foules en colère dominent – cela n’arrivera pas. Il est essentiel que nous protégions le joyau de la couronne de la démocratie américaine, l’État de droit et notre système judiciaire indépendant », a-t-il ajouté.

Le procureur général des États-Unis, William Barr, a également rejeté la faute sur les groupes d’extrême gauche dans une brève déclaration samedi.

« Dans de nombreux endroits, il semble que la violence soit planifiée, organisée et dirigée par des groupes anarchiques et d’extrême gauche utilisant des tactiques de type antifa, dont beaucoup viennent de l’extérieur de l’Etat pour promouvoir la violence », a déclaré Barr.

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Le mouvement antifa de gauche est peu défini. Le mouvement tire son nom d’un raccourci de « antifasciste » et n’est pas une organisation unique, mais un réseau composé de différents groupes qui s’opposent aux néonazis, au fascisme et à la suprématie blanche. Des critiques, comme le sénateur Ted Cruz (R-Texas), ont qualifié les antifa d’ « organisation terroriste anarchiste de gauche qui recourt régulièrement à la violence pour intimider et punir ses opposants politiques ».

En juillet 2019, M. Trump a déclaré qu’il voulait que le gouvernement classe le mouvement antifa comme organisation terroriste.

« Il est envisagé de déclarer ANTIFA, les lâches qui frappent les gens (seulement les non-combattants) sur la tête avec des battes de baseball, comme organisation majeure de la terreur (avec le MS-13 et d’autres) », a tweeté le président à l’époque. « Cela permettrait à la police de faire plus facilement son travail ! »

Floyd est mort lors d’une arrestation lundi, et a fait l’objet d’une vidéo virale montrant l’ancien policier de Minneapolis Derek Chauvin agenouillé sur le cou de Floyd. On peut entendre Floyd dans la vidéo disant aux officiers qu’il ne peut pas respirer.

Ces vidéos ont donné lieu à des protestations au cours des quatre derniers jours, et ces protestations ont entraîné des troubles et du vandalisme dans tous les États-Unis. Vendredi soir, le maire de Minneapolis a instauré un couvre-feu à 20 heures, qui devrait être levé dimanche.

À Atlanta, des manifestants ont brisé des fenêtres et peint des graffitis au CNN Center, le siège de la chaîne d’information câblée.

Pendant ce temps, à New York, les protestations ont pris un tour violent, les manifestants auraient lancé des briques et la police aurait pulvérisé du poivre sur la foule. Et à Louisville, dans le Kentucky, où les protestations se sont également concentrées sur le meurtre de Breonna Taylor par la police, des policiers ont lancé des balles de poivre sur un journaliste en direct à la télévision.

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Source : Newsweek – Traduit par Anguille sous roche