Ils veulent atteindre Alpha du Centaure en vaisseau spatial


Le milliardaire russe Yuri Milner et le physicien britannique Stephen Hawking ont décidé de s’associer pour un pari complètement fou : construire un vaisseau spatial voyageant à 60.000 km par seconde pour atteindre Alpha du Centaure, le groupe d’étoiles le plus proche du système solaire, en vingt ans.

Yuri Milner est un milliardaire russe qui a un projet complètement fou. En collaboration avec Stephen Hawking, l’astrophysicien, ils veulent mettre au point un vaisseau qui atteindra la vitesse de 60.000 km par seconde. C’est ce qu’ils ont annoncé au One World Observatory à New York.

Baptisé “Starshot”, ce projet a pour objectif d’envoyer des vaisseaux “poids plume” sur Alpha du Centaure, l’étoile la plus proche de notre système solaire, en moins de 20 ans.

L’objectif est ambitieux car ce système solaire se situe à 4,37 années lumières de la Terre, soit plus de 41.000 milliards de km. Actuellement, des milliers d’années seraient nécessaires pour atteindre Alpha du Centaure.

A titre de comparaison, la sonde américaine New Horizons a atteint Pluton l’an passé à une vitesse de 49 kilomètres par secondes. A cette allure, il faudrait plus de 24.000 ans à une sonde lancée depuis la terre pour atteindre Alpha du Centaure.

Mini vaisseaux et méga laser

Les deux hommes vont proposer un système fonctionnant à partir d’un laser de 100 milliards de watts.

L’idée est de propulser le petit vaisseau “StarChip”, qui ne pèserait que quelques grammes, à un cinquième de la vitesse de la lumière (160 millions de km/h), en bombardant sa voile de quelques mètres carrés, de photons produits par ce laser.

Une technologie “simple”

Le principe est simple. Imaginez une boule de billard qui viendrait en percuter une autre, son énergie serait alors transmise à la seconde. La technologie du laser et du vaisseau fonctionne de la même manière. Le vaisseau, équipé d’un voile solaire, serait propulsé par le laser à 60.000 km par seconde.

Les vaisseaux ne seraient pas habités. Ils seraient trop petits et les lasers pas assez puissants pour propulser le tout. Cependant, il serait possible de récupérer des éléments et les analyser sur Terre grâce à un laser qui assurerait le trajet retour, en 4 ans.

“Pour la première fois de l’histoire, nous pouvons faire plus que regarder les étoiles, nous pouvons les atteindre”, a lancé l’homme d’affaires de 54 ans.

Le projet n’est pas farfelu… Depuis quelques temps, la NASA envisage d’utiliser la propulsion photonique pour envoyer des navettes sur Mars.

Les deux hommes n’en sont pas à leur première coopération puisqu’ils avaient déjà dépensé 100 millions de dollars en juillet 2015 pour le projet “Breakthrough initiative” qui vise à communiquer avec les extra-terrestres.

Source : BFMTV


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