Virgin Galactic dévoile son nouveau vaisseau pour le tourisme spatial


VSS Unity : voilà le nouveau nom de SpaceShip Two, la nouvelle version du vaisseau spatial de tourisme de Virgin Galactic dévoilée 16 mois après le crash du VSS Enterprise.

Souvenez-vous, c’était le 31 octobre 2014 : SpaceShip Two s’écrasait dans le désert californien, tuant l’un des deux pilotes et blessant grièvement le deuxième après quatre années de vols de test. Un coup dur pour Virgin Galactic qui avait promis, alors, de ne pas arrêter son programme de tourisme spatial. Beaucoup de scientifiques et explorateurs avaient alors salué cet entêtement en rappelant que le rôle de pionnier, dans un secteur aussi difficile que l’aérospatiale, amène son lot d’inconnues… et des drames.

Aujourd’hui, l’entreprise de Richard Bronson vient de dévoiler dans un tweet la nouvelle version de SpaceShip Two, nommée VSS Unity par Stephen Hawking himself. Le grand physicien a déclaré que « Nous entrons dans une nouvelle ère pour l’exploration spatiale » et qu’il espérait que « cette quête parviendra à créer une nouvelle unité ». Pour autant, Virgin prend ses précautions : la nouvelle version de SpaceShipTwo ne prendra pas son envol de si tôt. Tous les composants seront testés séparément pendant encore de longs mois avant de recommencer à tester le vaisseau.

Car VSS Unity n’est pas un avion comme les autres. Pour rappel, cet engin commence d’abord par être porté par un avion porteur nommé WhiteKnight Two et, une fois une altitude suffisante atteinte, se détache de sa monture et prend son envol pour faire un tour dans l’espace. La séquence dans l’espace correspond, pour les pilotes, à une série de procédures qui doivent être parfaitement minutées pour éviter le moindre problème.

En octobre 2014, c’est la première procédure de freinage, nommée feathering, qui a été activée trop tôt par le regretté Michael Alsbury : il l’a lancée alors que l’avion était à Mach 0,9 et aurait dû la lancer à Mach 1,4. C’est cette précipitation qui est à l’origine du drame et a posé la question de l’accompagnement des pilotes humains par des systèmes de pilotage automatique perfectionnés qui ne pourraient pas, par exemple, autoriser cette manœuvre avant que la vitesse adéquate soit atteinte.

virgingalactic

Source : Numerama


Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *