« T’as le champagne au frais ? » : Une phrase d’un député LREM provoque un tollé dans l’opposition


Ne sachant pas que son micro était ouvert, le vice-président de l’Assemblée nationale, Sylvain Waserman, a interpellé un membre de l’hémicycle en lui demandant s’il avait le « champagne au frais ».

L’opposition n’a pas manqué de réagir à ces propos.

C’est une polémique dont la majorité présidentielle se serait bien passée. Alors que la deuxième lecture du projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal battait son plein dans la nuit du 14 au 15 janvier, le vice-président de l’Assemblée nationale, Sylvain Waserman, s’est – du moins il le croyait – discrètement adressé à un membre de l’hémicycle en lui demandant : « Alors, t’as le champagne au frais ? »

Problème pour le député LREM du Bas-Rhin : son micro était ouvert et ses propos se sont étalés sur la place publique. Comme l’on pouvait s’y attendre, plusieurs membres de l’opposition ont immédiatement réagi à ce dérapage.

Le député européen du RN, Gilbert Collard, a dénoncé le ton frivole de Sylvain Waserman alors que l’Assemblée nationale qu’il co-préside s’apprête à transformer le pass sanitaire en pass vaccinal. « Sylvain Waserman a une petite soif : en attendant c’est le peuple qui trinque ! », a-t-il lancé.

Même son de cloche chez le député du Gard RN Nicolas Meizonnet. « On fête quoi au juste, M. le président ? La victoire de Macron et de son irrépressible envie d’emmerder les Français ? La fin de nos libertés ? Incroyable un truc pareil », a-t-il tweeté.

Face à la polémique suscitée par ses propos, Sylvain Waserman a tenu à se défendre, précisant ainsi : « Je ne bois pas de champagne et je ne fête rien. Erreur : on évoquait l’avancée de nos débats rien de plus ! »

Les députés ont adopté en deuxième lecture dans la nuit du 14 au 15 janvier le projet de loi controversé transformant le pass sanitaire en pass vaccinal. Les débats doivent désormais se poursuivre au Sénat. Entamé le 29 décembre en commission, le marathon de ce douzième texte d’urgence sanitaire depuis mars 2020 s’achèvera le 16 janvier dans l’après-midi, avec un ultime vote de l’Assemblée nationale, au bout d’un parcours chaotique marqué par des couacs, des polémiques et des rebondissements.

Lire aussi : Quand Macron et LREM assuraient que le pass sanitaire ne s’appliquerait pas « au quotidien »

Source : RT France


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1 réponse

  1. maewan dit :

    Ben voyons ! comme dirait le Zemmour, cet autre arnaqueur qui emballe vraisemblablement une partie des cocus droitards qui ne voient pas que les médias (donc le système) propulse la fusée Z. pour contrôler cette droite émasculée qui remonte un peu partout dans le pays.
    Contrôler par l’intérieur est la méthode des pervers… le système d’oligarchie privée mondialiste est une entité dont la perversion est visible partout. Zemmour se contente juste de proposer un vernis “France” à un pays qui est en passe d’être, comme tous les autres d’Europe de l’Ouest, dilué, noyé, broyé dans la fosse à purin de l’UE.
    Comme le démontre Asselineau, qu’on aime ou pas, tant qu’on reste dans cette fosse, les plus de 6000 traités “européens” empêcheront n’importe quel candidat d’appliquer son programme de “reconquête”.
    Zemmour est soit naïf (ce dont je doute) soit un nouveau salopard opportuniste… j’ai comme une petite idée de la réponse…

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