L’Australie a commencé à utiliser ses lois anti-cryptage pour forcer les entreprises à transmettre leurs données


Le début de nombreuses tentatives.

Nous vivons actuellement dans un monde où les “petites choses” comme les droits de l’homme et les libertés disparaissent inévitablement pour laisser place à la survie pure et simple.

Et maintenant, alors que vous pensez à la “collecte de bouchons de bouteilles” – une référence que les fans de Fallout apprécieront certainement – vous avez peut-être oublié l’Australie. Et les différentes manières, souvent insidieuses, dont ses autorités continuent à travailler dur pour saper l’internet et les droits de tous ceux qui l’utilisent.

Mais les rapports en provenance de ce pays nous rappellent qu’il faut continuer à faire attention et à compter toutes les façons dont il semble détester les libertés en ligne.

Le cryptage – il existe une chose qui assure la sécurité et la confidentialité des “gens ordinaires” sur l’internet, tout comme les murs de leurs maisons, ou les lois raisonnables de leur pays. Enfin, comme ils le faisaient auparavant.

En Australie, une loi – le Telecommunications (Interception and Access) Act – n’était auparavant utilisée que sur une base volontaire, les organismes chargés de l’application de la loi demandant la coopération des plateformes internet pour casser le cryptage via des demandes d’assistance technique volontaires.

Cependant, le dernier rapport couvrant les années 2020 et 2021 révèle que les “hommes armés” se sont tournés vers l’émission d’avis obligatoires pour ces informations, pour la toute première fois.

Et pourtant – “aucune agence n’a été autorisée à devenir un organisme d’exécution au cours de la période de rapport 2020-21”, indique le même rapport.

Le caractère erratique, désorganisé et conflictuel de l’ensemble est évident dans les rapports qui indiquent que les lois australiennes sur le chiffrement ont été adoptées fin 2018, le leader travailliste de l’époque ayant déclaré vouloir assurer la “sécurité des Australiens à Noël.”

“Un an plus tard, après avoir perdu une élection, les travaillistes voulaient réparer les lois qu’ils avaient votées”, écrit ZDNet.

L’érosion est une force puissante. La confiance, ainsi que l’État de droit, ne semblent pas y échapper.

L’affaire australienne “laisse l’avis de capacité technique (TNC) obligatoire comme la seule forme d’avis qui n’a pas encore été divulguée publiquement comme utilisée”, indiquent les rapports.

Cela fait deux protections sur trois sur lesquelles les internautes australiens pouvaient compter.

Un cas d’homicide aujourd’hui – une manifestation parfaitement légitime demain. Qui peut dire où va la chose, une fois qu’elle est lâchée dans un pays ?

Comme on dit en Italie : “On ne le saura qu’en vivant.”

Lire aussi : La police australienne commence à attaquer les citoyens non conformes avec des armes à énergie dirigée

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *