La manifestation anti-FN à Nantes dégénère en affrontements tendus


Plus de 2 000 personnes sont descendues dans les rues de Nantes pour manifester contre les idées du Front national, ceci à la veille d’un meeting de la présidente du parti Marine Le Pen.

Des milliers de manifestants ont défilé samedi après-midi dans le centre de Nantes, dans un climat tendu, pour protester contre la venue dimanche de Marine Le Pen.

Il s’agit de quelque 2 200 participants, selon des sources policières.

La situation a rapidement dégénéré : des manifestants ont lancé des projectiles, des cocktails molotov et des pavés en direction des forces de l’ordre. Ces derniers ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes.

Plusieurs rues de la ville ont été dévastées par les heurts, dont témoignent les photos partagées sur les réseaux sociaux. La police est présente en nombre sur les lieux.

Les protestataires brandissaient des pancartes proclamant « FN imposture sociale » ou encore « Le fascisme ne passera pas », a constaté une journaliste de l’AFP. Des pancartes proclamaient d’ailleurs « Je ne voterai plus jamais », « FN l’imposture sociale au service du patronat, discrimination des immigrés: recul des droits pour tous les salariés », « Bretagne antifasciste. Funérailles na-z-ionales ».

Des banques et arrêts de bus avaient été protégés dès le matin par des panneaux de bois.

Sur les quelque 2 200 participants à la manifestation, environ 800, dont certains étaient cagoulés, appartiennent aux mouvements anarchistes d’extrême gauche, selon des sources policières.

« Nous sommes là pour dire à Marine Le Pen qu’elle n’est pas bienvenue du tout dans l’Ouest et Nantes en particulier. On est une terre de solidarité et de progrès social, d’histoire ouvrière, et on ne veut pas se faire voler par des gens qui mentent aux salariés », déclarait Anthony Lemaire de la CGT 44, cité par l’AFP.

Les manifestants, appartenant à divers mouvements de la gauche et de l’extrême gauche, se sont retrouvés à la croisée des trams, place du Commerce à Nantes, pour dire non à la présence annoncée de la candidate du FN à la présidentielle dans la grande ville portuaire. Mme Le Pen doit tenir un meeting dimanche 26 février au Zénith.

Source : Sputnik France – Photo : © REUTERS/ Stephane Mahe


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1 réponse

  1. Rori dit :

    Bien…

    Mais si par exemple les gens descendaient dans la rue contre par exemple les idées des communistes ?

    Je croyais que nous étions en “Démocratie”

    Winston churchill disait : les Anti Fascistes d’aujourd’hui
    sont les fascistes de demain

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