« Fini les conneries » : Trump va lancer une nouvelle plateforme de médias sociaux de « libre expression »


Le président Trump jette les bases du lancement d’une nouvelle plateforme de médias sociaux qui permettra la liberté d’expression pour tous, selon des rapports.

Jason Miller, conseiller principal de l’ancien président, a révélé samedi que Donald Trump travaille en coulisses sur la création d’une alternative à Facebook et Twitter qui ne filtrera ou ne censurera pas inconstitutionnellement le discours de quiconque.

« Je m’attends à ce que le président réapparaisse sur les médias sociaux », a déclaré M. Miller sur Sirius XM. « Qu’il s’agisse de rejoindre une plateforme existante ou de créer sa nouvelle plateforme, il y a un certain nombre d’options et de réunions différentes qui ont eu lieu sur ce front. Rien n’est imminent dans ce domaine. »

Breitbart.com rapporte : Interrogé sur la forme que prendrait un réseau social Trump, appelé « Trumper » ou quelque chose de similaire, M. Miller s’est montré circonspect mais a déclaré que l’ancien président envisageait à la fois de rejoindre les nouvelles plateformes existantes ou de lancer son propre concurrent aux géants de la technologie de la Silicon Valley.

« Toutes les options sont sur la table », a déclaré M. Miller. « Un certain nombre de choses sont en cours de discussion. Restez à l’écoute car vous savez qu’il va revenir sur les médias sociaux. Nous sommes en train de déterminer quelle avenue est la plus logique. »

À la mi-janvier, avant l’investiture du président démocrate Joe Biden, la directrice des opérations de Facebook, Sheryl Sandberg, a déclaré à NBC News que le réseau social n’avait « aucun projet » de lever l’interdiction indéfinie de Trump dans un avenir proche.

Quant à Twitter, il a rendu permanente l’interdiction du compte de l’ancien président. « Je ne me réjouis pas et je ne suis pas fier que nous ayons dû interdire @realDonaldTrump sur Twitter », a écrit le PDG de Twitter Jack Dorsey dans un fil de discussion expliquant la décision de son entreprise, ajoutant : « Je crois que c’était la bonne décision pour Twitter. »

Parmi les alternatives potentielles existantes que pourrait rejoindre @realDonaldTrump, citons Parler, que les responsables de la campagne du président de l’époque auraient rencontré l’été dernier pour discuter de l’adhésion de @realDonaldTrump à la plateforme, ou Gab, une autre plateforme qui a lutté avec succès contre l’inscription sur liste noire de la Silicon Valley et des institutions financières. Si Trump cherche à construire sa propre plateforme, ce serait une entreprise de grande envergure qui nécessiterait beaucoup d’investissements et d’infrastructures technologiques. Mais avec sa personnalité et ses partisans – 75 millions d’Américains ont voté pour lui en 2020, le plus grand nombre de votes qu’un président en exercice ait jamais obtenu dans l’histoire -, il pourrait finir par réussir.

Trump lutte depuis longtemps contre les grandes technologies et a déclaré à Breitbart News, dans une interview exclusive accordée au Bureau ovale en août dernier, que « 100 % » des grandes entreprises technologiques comme Twitter, Facebook et Google, essaient de contrôler les informations que les Américains voient. « Avez-vous un doute ? » a déclaré M. Trump lorsqu’on lui a demandé s’ils essayaient de contrôler le flux d’informations vers le public.

« Les entreprises technologiques sont très malhonnêtes à ce sujet et sur la liberté d’expression », a déclaré M. Trump à Breitbart News. « Cela pourrait être un gros problème pour elles au moment opportun. »


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