L’OMS publie le dernier projet de traité sur les pandémies pour lutter contre la « désinformation »


Traiter l’information comme un virus.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié une nouvelle version de son accord/traité sur les pandémies, dont la finalisation prend trop de temps, selon l’agence.

La dernière version du texte de négociation, publiée lundi par le Bureau de l’Organe intergouvernemental de négociation (OIN), doit être examinée jusqu’à la session de l’OIN prévue du 6 au 10 novembre, au cours de laquelle elle devrait être officialisée.

Certains des engagements contenus dans cette version du document concernent la lutte contre « les informations fausses, trompeuses, erronées ou la désinformation, y compris par une collaboration et une coopération internationales effectives » – ce que les sceptiques pourraient facilement qualifier de « censure transfrontalière ».

Il y a aussi la surveillance : l’approche One Health pour la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies, que le projet veut voir promue et mise en œuvre. One Health est un outil de surveillance censé créer de nouvelles méthodes de contrôle des maladies.

Un autre point de la proposition est de « développer et renforcer les capacités de prévention des pandémies et de surveillance de la santé publique ».

Les détracteurs de l’accord ont de nombreuses préoccupations et réticences à son égard, notamment en ce qui concerne l’organisation par l’OMS de ce que l’on appelle une conférence des parties – l’organe directeur suprême d’une convention internationale – autour de l’accord sur les pandémies.

La crainte est qu’il s’agisse d’un instrument de plus qui prive les gouvernements et les populations nationales de leur pouvoir et de leur consentement et qui transfère les processus décisionnels, en l’occurrence en matière de santé, à l’organisation mondiale, et plus précisément à l’OMS.

Toutefois, le chapitre du projet consacré aux dispositions institutionnelles envisage justement la création d’une telle conférence des parties dans le cadre du champ d’application de l’accord.

Un certain nombre d’organisations de défense des droits de l’homme du monde entier ont déjà exprimé leur mécontentement à l’égard du projet, et ce de différents points de vue, notamment sur la manière dont le traité, s’il est adopté, aura un impact sur les pays les moins développés, tandis que le projet lui-même est considéré comme « déséquilibré ».

Cette dernière objection découle de l’origine de la proposition, à savoir les discussions entre le Bureau et le Secrétariat de l’INB, plutôt que des réunions de l’INB lui-même.

Ignorer les propositions de tous les pays qui sont censés mettre en œuvre le traité et permettre à ceux qui ont le plus de poids (au sein du Bureau) de donner le ton est considéré comme unilatéral dans ce sens également.

Lire aussi : Le négociateur du traité de l’OMS sur les pandémies veut lutter contre la « désinformation » en ligne, qu’il qualifie de « grave menace pour la santé »

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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3 réponses

  1. Anonyme dit :

    Soyons précis …la désinformation émane de l’oms et des gouvernements
    Nous savons parfaitement que la médecine allopathique est basée sur les
    travaux erronés de Louis qui a reconnu sur son lit de fin de vie qu il s’etait totalement trompé dans ses recherches et que la théorie du terrain d’antoine B était la bonne ..
    Il est temps de rétablir la vérité et de démanteler cette organisation non élue et qui ne sert que la maladie et le fme de davos
    Le peuple est parfaitement informé de leur mensonges ..
    Il faudra bientôt qu’ils leur rendent des comptes ..

  2. anonyme dit :

    Mon commentaire n’est paru ..
    Je m’interroge .

  3. Anonyme dit :

    Pour quelle raison Mon commentaire n’est il pas paru ?
    D’ailleurs vous en avez très peu

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