Même le magazine The Economist avertit Trudeau de « cesser de contrôler les pensées »


The Economist estime que le Premier ministre est allé trop loin dans sa réponse au Convoi de la liberté.

Même le magazine The Economist, farouchement pro-mondialiste, est choqué par la façon dont Justin Trudeau traite les camionneurs canadiens, l’avertissant de “cesser de policer les pensées”.

La publication élitiste libérale a réagi à la répression brutale de Trudeau à l’encontre des manifestants contre le mandat anti-vaccin, qui incluait des flics utilisant des chevaux de police pour piétiner des personnes handicapées.

Bien que le magazine ait affirmé que Trudeau avait “raison d’appliquer” les mandats de vaccination, il a également déclaré que “les camionneurs ont parfaitement le droit d’exprimer leur désaccord”.

“Un gouvernement avisé les écouterait et leur répondrait poliment, en prenant leurs plaintes au sérieux et en expliquant patiemment pourquoi les restrictions covid, bien qu’onéreuses, sont nécessaires pour le moment”, a déclaré le magazine.

“Justin Trudeau a fait le contraire. D’abord, il a refusé de les rencontrer. Puis, s’appuyant sur le fait que quelques manifestants semblent être des bigots, il a tenté de les mettre tous hors des limites du débat raisonnable en condamnant ‘l’antisémitisme, l’islamophobie, le racisme anti-noir, l’homophobie et la transphobie que nous avons vus en spectacle à Ottawa ces derniers jours'”.

La publication a déclaré que le traitement des camionneurs était conforme à l’approche de plus en plus draconienne du Canada en matière de liberté d’expression, caractérisée par des lois sur les discours haineux qui criminalisent les gens “simplement pour avoir des opinions que la gauche trouve offensantes”.

“Le Canada n’est pas encore une société rancunière ou amèrement divisée. Si M. Trudeau veut qu’il en soit ainsi, il devrait cesser d’essayer de contrôler les pensées des Canadiens”, rapporte le magazine.

Des observateurs ont comparé la réponse de M. Trudeau au convoi de la liberté à la façon dont des régimes autoritaires comme la Chine traitent les manifestations antigouvernementales.

Comme nous l’avons souligné hier, le Canada s’apprête à rendre permanentes certaines parties de sa loi sur les situations d’urgence, notamment en gelant les comptes bancaires des personnes qui font des dons à des causes politiques que le gouvernement désapprouve.

Bien que les manifestations du Convoi de la liberté aient été brutalement dispersées, Trudeau lui-même a prononcé hier un discours dans lequel il a insisté sur le fait que “l’état d’urgence n’est pas terminé”.


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